Le Festival international de la poésie est commencé depuis presque une semaine et il approche à sa fin. Mais dans le cadre de la programmation du FIPTR, il y a des activités tous les jours pour les amateurs et amatrices de poésie. Justement, le 1er octobre dernier, j’ai été invitée à participer à une activité organisée par le Festival internationale de la poésie. Il s’agissait d’un atelier d’écriture poétique à la Galerie d’art du Parc. Il y avait également quatre poètes qui étaient présents pour discuter, créer et donner des conseils sur l’écriture poétique. Aujourd’hui, je voulais vous partager les conseils que j’ai appris et vous montrer comment cela m’a inspiré afin d’écrire. Il s’agissait d’un bel après-midi créatif pour commencer le mois d’octobre en beauté.
Une visite d’exposition pour trouver l’inspiration
Dès le début de l’activité, nous avions été invités à se promener au premier et au deuxième étage de la Galerie d’art du Parc afin de trouver l’inspiration avant d’écrire nos poèmes. Je dois dire que l’exposition de l’artiste Nana Quinn et de Samuel Graveline étaient de loin mes favorites. Après tout, les coquillages, les photographies, les textes et les couleurs m’ont interpellé dès que je suis entrée dans la salle. Cela me rappelait la mer, la nature, la fragilité. En fait, des éléments qui me ressemblent et que je cherche à inclure dans mes créations poétiques. C’est pourquoi j’ai pris quelques photos pour pouvoir les consulter lors de la rédaction de poèmes.
Rédaction de poèmes
C’est dans la cour de la Galerie d’art du Parc que l’atelier d’écriture poétique a débuté. Les feuilles d’automne tombaient autour de nous et rendaient le moment d’écriture un peu plus magique. Nous avions une trentaine de minutes pour écrire avec, comme inspiration, les expositions vues précédemment. Personnellement, je me suis inspirée d’un des mots proposés aux poètes, soit le mot porcelaine. Voici le poème que j’ai écrit dans le cadre de l’atelier et que j’ai lu devant les participants et participantes à l’atelier.
Une rencontre avec des poètes
Les participants et participantes de l’atelier d’écriture ont eu la chance de faire la rencontre de quatre poètes. Ces derniers étaient Abdoul Ali War de Mauritanie, Gabriel Robichaud du Nouveau-Brunswick, Marie-Célie Agnant et Tristan Malavoy du Québec. Le public leur a proposé quelques mots qu’ils devaient utiliser dans leur poème. Les poètes ont eu droit à une grande variété de mots et thématiques tels que : porcelaine, flottement, féminité, et même une grande veste de loup. Ils ont eu l’embarras du choix pour créer!
Pendant que le public écrivait de la poésie, les poètes écrivaient eux aussi de leur côté avec les thèmes et mots obligatoires. 30 minutes plus tard, ils ont lu leur poème et ont commencé à discuter autour de la poésie. C’est ainsi que j’ai noté quelques conseils de cette rencontre:
- Toujours garder quelque chose pour prendre des notes avec soi
- Écrire au moment de l’inspiration, sinon il sera trop tard
- Écrire à la main pour garder l’aspect artisanal et organique de l’écriture
Questions du public
Une personne du public a demandé quel était le rituel d’écriture des quatre poètes invités. La poétesse Marie-Célie Agnant a ouvert la discussion que c’est en prenant une marche, en faisant de la lecture ou bien en faisant du ménage, car le désordre l’inspire à écrire. De son côté, Tristan Malavoy joue du piano en compagnie de son chat ou bien il fume un cigare. Finalement, Gabriel Robichaud a besoin d’un café pour écrire. Aussi, il a affirmé qu’il écoutait des vinyles et que cela le forçait, en quelque sorte, à écrire. Il ajoute qu’un côté de disque dure en moyenne 20-25 minutes et que pendant ce temps, il écrit. Comme quoi que le rituel d’écriture est propre à chacun et qu’il faut trouver la ou les méthodes qui nous permettent d’être inspiré et dans un moment de rédaction créative.
Avant de quitter, j’ai posé la question suivante aux quatre poètes invités: comment choisir les poèmes pour en faire un recueil de poésie? Je me demandais cela, car il peut être difficile de les mettre dans la même thématique ou bien ne pas savoir lequel est le meilleur. Le poète Abdoul Ali War m’a tout simplement répondu que c’était son éditeur français qui faisait la sélection. Alors que pour le poète Gabriel Robichaud, c’est son livre qui sépare dans un certain ordre les poèmes ou bien, c’est le titre du recueil qui l’aide à choisir ses textes.
Il reste encore quelques jours si vous voulez vous aussi participer aux activités offertes par le Festival international de la poésie. Vous pouvez consulter la programmation sur leur page Facebook ici. Et pour ceux et celles qui veulent découvrir de la poésie émergente et différente, le OFF Festival de poésie de Trois-Rivières commence aujourd’hui! Tous les renseignements sont ici.