Les colloques: Des opportunités enrichissantes

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Kevin Lampron-Drolet, étudiant de troisième année au baccalauréat en histoire, présente lors du colloque en histoire la crise amérindienne en Amérique du Nord au 17e siècle. Photo: Caroline Bodin
Kevin Lampron-Drolet, étudiant de troisième année au baccalauréat en histoire, présente lors du colloque en histoire la crise amérindienne en Amérique du Nord au 17e siècle. Photo: Caroline Bodin

Jeudi 16 et vendredi 17 mars a été l’occasion pour l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) d’être l’hôte de deux colloques, permettant à ses étudiants et professeurs de présenter leurs travaux. Ces expériences forment une excellente opportunité de bonifier ses capacités d’orateurs, et, pour certains, de recevoir une bourse.  

Colloque multidisciplinaire de l’AGE UQTR

En collaboration avec le Décanat de la recherche et de la création et le Décanat des études de l’UQTR, l’Association générale des étudiants de l’UQTR (AGE UQTR) a offert aux étudiants des cycles supérieurs la possibilité de présenter leurs projets de recherche, jeudi 16 mars au local 1012 du pavillon Nérée-Beauchemin. Après une sélection préliminaire, 12 étudiants inscrits à la maîtrise et au doctorat en sciences de la santé, naturelles, humaines, en arts ou en génie sont montés sur scène, de 8h15 à 16h15.

Ouverte à tous, cette journée forte en discussions et questionnements intellectuels s’est close avec un 5 à 7 Vins et fromages, organisé par la vice-présidence aux affaires académiques des cycles supérieurs de l’AGE UQTR. Il s’agit d’une occasion d’élargir son carnet d’adresses et de socialiser  autour de bons produits.

Au cours de la journée, 2 400$ de bourses ont été remis aux conférenciers-étudiants, soit 200$ pour chaque étudiant. Outre cette aide financière, le colloque multidisciplinaire apporte de nombreux bienfaits à tous les points de vue. Cette année, chaque orateur a reçu une invitation personnalisée, et a été sollicité à en faire la promotion autour de soi.

Une occasion exceptionnelle pour les étudiants d’effectuer leurs premières communications scientifiques.

Alexandre Côté, vice-président aux affaires académiques des cycles supérieurs, explique que l’événement offre un «petit terrain de pratique» pour les présentateurs, notamment pour ceux qui seront amenés à participer à des colloques internationaux. Il s’agirait aussi pour le public «d’écouter ce que font les collègues et d’exposer l’offre de recherche présente à l’UQTR».

Carol-Ann Rouillard, étudiante au doctorat en lettres et communication sociale, explique quant à elle que le colloque «permet de ne pas garder les travaux uniquement pour soi, mais de les faire sortir dans le milieu scientifique».

Colloque des étudiants en histoire

Dans la même veine que le colloque multidisciplinaire de l’AGE UQTR s’est tenu vendredi 17 mars le colloque annuel des étudiants en histoire, au local 1006 du pavillon Pierre Boucher. Choisi juste après l’élection du président des États-Unis Donald Trump, l’événement avait pour thématique «Les crises à travers l’histoire». C’est ainsi que cinq étudiants au baccalauréat en histoire et deux chargés de cours (Jenny Brun et André Poulin) ont présenté leurs recherches, de 10h à 17h. L’activité, gratuite, offrait aussi le diner et les collations, et a su rassembler un nombre grandissant d’étudiants. Les périodes de questions ont permis au public de nourrir leurs propres réflexions, mais aussi de mettre en exergue les spécialités de chacun et de produire des discours enrichis.

Commandité par les Services aux étudiants (SAE), l’AGE UQTR et l’Association des étudiants en histoire (AEH), le colloque offre l’opportunité aux étudiants de premier cycle d’effectuer parfois leur toute première communication scientifique. De manière plus générale, il permet aussi à la population universitaire et de l’extérieur de s’informer et de connaître les différents enjeux historiques, de la crise amérindienne en Amérique du Nord au 17e siècle à la crise intellectuelle du milieu du XXe siècle.

Chargé de cours à l’UQTR monsieur Poulin y a effectué sa première participation en tant que présentateur. Il explique n’avoir «jamais le temps de faire des activités avec [ses] étudiants» et vouloir «leur redonner la bonne ambiance qu’ils mettent lors de [son] cours». Mission accomplie.

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