Les jeunes dragons : Le repreneuriat ou la pérennisation d’une entreprise.

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Crédits : Canva.

Depuis les années 2000, l’entrepreneuriat a été considéré par les chercheur/euses comme une discipline scientifique grâce à la recherche dans le domaine. Ceci a permis de lever le voile sur plusieurs pratiques et stratégies entrepreneuriales. L’une d’entre elles est la reprise d’une activité par une autre personne autre que le/la propriétaire et/ou le/la créateur/trice de ladite entreprise. Il s’agit ici, du repreneuriat.

Selon le centre de transfert d’entreprise du Québec (CTEQ) « Le repreneuriat représente dans une philosophie économique et sociale, la volonté commune pour un repreneur et un cédant d’assurer la pérennité d’une entreprise (PME) viable par le biais du transfert des pouvoirs, du leadership, des savoirs et de la propriété de celle-ci. »

Le repreneuriat est à la mode, mais est-il pour tout le monde

Tout comme l’entrepreneuriat traditionnel ne correspond pas à tous les profils, de même le repreneuriat n’est pas fait pour tout le monde. En effet, le/la repreneurE doit faire face à de nombreux défis tels que d’’avoir un leadership inspirant et rassurant afin de pouvoir séduire l’équipe en place. De plus, il doit se familiariser avec la culture d’entreprise, tout comme un ou une nouvel/le employéE.  Le/la repreneurE en général doit avoir minimalement une expérience en gestion, faire preuve de ténacité et de persévérance.  Ces atouts lui permettront de facilement gagner la confiance de l’équipe d’employéEs qui lui sera cédée. En effet, ces attributs sont tout simplement des atouts, l’on peut également se lancer dans le repreneuriat sans avoir tout cela, d’ailleurs, c’est aussi un prérequis d’avoir une bonne dose d’inconscience et de courage pour se lancer en affaires.

La négociation, une des clés de réussite du repreneur.

Toutefois, il est fortement conseillé de bien s’entourer, et d’inclure un processus de formation afin d’augmenter les chances de réussite de son projet de repreneuriat. Savoir négocier les prix et conditions de rachat d’une entreprise est déterminant pour la réussite d’un projet de repreneuriat. Il existe ainsi, depuis un certain temps, des firmes et organisations spécialisées dans l’accompagnement aux rachats d’entreprises. Par exemple, au Québec, il y a la CTEQ qui fournit gratuitement un guide pour unE futurE repreneur/neuse ou un groupe de futurEs repreneurs/neuses. Ils offrent également des formations pour réussir son projet de repreneuriat.

Ça prend de l’argent racheter une entreprise.

Le repreneuriat comporte beaucoup d’avantages comparativement à la création d’une nouvelle entreprise. Tout d’abord, il n’y a pas d’idée d’entreprise à inventer ni de produits à développer au départ. Le produit minimum viable est déjà opérationnel, le tout avec une clientèle cible et fidélisée. Cependant, ça prend de l’argent racheter une entreprise, et il faut s’y préparer.  Le défi financier est à surmonter pour toutE entrepreneurE et savoir comment trouver les différents leviers de financement est primordial.

Comment financer un projet de rachat d’entreprise?

Il est plus évident de trouver du financement pour un projet de repreneuriat étant donné qu’il existe déjà une passive pour l’entreprise qui est cédée. Pour un projet de rachat, on peut penser à une formule COOP, avec plusieurs propriétaires qui contribueront chacun à la mise de fonds, ainsi le risque est diversifié entre plusieurs partenairEs.

Formule « Love Money » et équilibre de l’entrepreneurE.

Au risque de le répéter, être bien entouréE en tant qu’entrepreneurE est essentiel pour l’évolution d’une entreprise. Parfois, c’est en parlant de notre projet à nos proches et amiEs que l’on réussit à communiquer notre sérieux et notre passion pour de tels projets. Ils /elles se sentent encouragéEs à nous aider en contribuant, sans attente particulière dans notre projet. C’est une source de financement privé communément appelé « Love Money ».

Subventions gouvernementales et incitatives pour la relève économique.

Plusieurs organismes à but non lucratif et coopératif de développement économique existent afin d’accompagner et offrir des solutions de financement pour l’expansion ou le démarrage d’une entreprise. Par exemple Innovation et développement économique de Trois-Rivières (IDETR) proposent plusieurs options d’aide financière pour des entrepreneurEs.

Prêts du cédant et financement par la banque.

Lors des négociations pour acquérir une entreprise, le/la cédantE peut offrir un prêt à l’acheteur/se. Ceci peut facilement se mettre en place, étant donné que le cédant à une bonne idée de la situation financière de l’entreprise et du rendement de l’entreprise. Cela va de même pour les banques qui sont également encouragées à offrir des prêts pour une entreprise ayant déjà au moins un produit sur le marché.

Références bibliographiques

https://www.erudit.org/en/journals/ipme/2009-v22-n3-4-ipme3888/044125ar/

https://www.fusacq.com/ae85,avez-vous-le-profil-d-un-repreneur-

https://ctequebec.com/blogue/comment-financer-achat-entreprise/

https://www.idetr.com/fr/financer-mes-projets/soutien-aux-entreprises

 

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