Le jeudi 20 avril s’est tenu, comme tous les ans, l’événement des Rythmes d’avril, mettant la poésie et la musique à l’honneur. Animé par Patricia Powers du département de lettres et de communication sociale, le 5 à 7 s’est déroulé dans une ambiance chaleureuse et conviviale. La Chasse-Galerie, bien remplie, a accueilli des chansons et des récitations de poèmes inédits.
Après des remerciements aux intervenant.e.s, aux participant.e. s, au département, au public et à Camille St-Georges, étudiante en lettres qui l’a aidée à la préparation de l’événement, Patricia Powers a tenu à rendre hommage à Lucie Guillemette, professeure du département de littérature, décédée l’an dernier. C’est ensuite Hervé Guay, professeur au département de lettres, qui a inauguré le début de la soirée. Les Rythmes d’avril, « parfois plus attendus que le printemps lui-même », se sont ouverts sur sa récitation du poème de Fernando Pessoa, « Lorsque viendra le printemps ».
Les professeur·e·s ont ensuite remis des bourses d’études à quatre étudiant·e·s : Natacha Pinsonneault, Marilyne Brick, Geneviève Dansereau et Samuel Charland.

Un événement tout en musique
Tout au long de l’événement, Monique Fauteux a agrémenté les discours par quelques notes au piano. Elle a ensuite accompagné Fabiola Toupin, en interprétant en duo la musique de Sylvie Tremblay, « Je chanterai pour elles ». Elles se sont partagé la scène à plusieurs reprises durant la soirée, pour offrir un peu de musique à l’auditoire.
Patricia Powers avait également convié Les P’tites Germaines. Le groupe a célébré la femme avec sa chanson « Oh Maman ! ». L’une des membres du groupe, Caroline Clément, a encouragé les étudiant·e·s présent·e·s à ne jamais laisser de côté la pratique artistique :
« C’est par vous que le message passe »
Caroline Clément, membre du groupe les P’tites Germaines
Le violon a également été de mise : Isabelle Lefebvre a offert à l’auditoire une pièce venue d’Irlande, tout en douceur. Fabiola Toupin a également chanté avec Philippe Powers, frère de l’organisatrice, qui l’accompagnait alors à la guitare. Maude Bédard, étudiante en communication sociale, a clôturé la soirée par l’interprétation d’un titre de Céline en duo avec Rémi Gendron et Noémie Cossette au piano, « S’il suffisait d’aimer ».

Des récitations poétiques, entre hommage et création
Plusieurs étudiant·e·s ont fait le choix de lire le texte d’un·e autre poète, telles que Camille St-Georges avec Roland Giguère et son « Adorable femme des neiges », ou encore Marilyne Brick avec « L’hirondelle remonte la plaine », tiré d’un texte d’Ouellet Tremblay, La vie virée vraie. Maggie Lévesque, quant à elle, a réécrit un texte de Plume Latraverse pour le mettre au goût du jour, parlant avec humour de la prononciation française de France et de celle du Québec.
« L’accent c’est pas dans la gorge des uns, c’est dans l’oreille des autres »
Plume Latraverse, Compte-goutte ou le pays d’un reflet, lecture par Maggie Lévesque.
Un extrait de la pièce Vaches en cavale a été récitée par Coralie Roy et Carolane Clermont. Manifeste féministe, la récitation a été chaleureusement saluée.

Plusieurs participant·e·s ont profité de l’événement pour partager leur création. Cynthia Paris et Isabelle Lévesque ont lu toutes deux des textes très touchants et intimes. Leurs mots ont directement atteint l’auditoire, sensible à la mise à nu courageuse de leur lecture. Le texte de Cynthia Paris, Volonté et autres lourdeurs, paraîtra cet été. Jeanie Bogart a rendu hommage à sa terre natale, Haïti, par sa récitation ample et bouleversante. Ariane Gélinas, autrice et professeure à l’UQTR, a également partagé une création printanière, tandis que Mélanie Viau a offert à l’auditoire trois poèmes personnels, lus avec douceur et légèreté. Ludovic Champagne, dans un seul souffle, a partagé à l’auditoire amusé des récits poétiques de ses promenades avec son chien.








L’événement a été un franc succès, se clôturant par un tirage de livres et une chanson reprise en cœur par la Chasse-Galerie « Ça fait du bien de se revoir ». En cette fin de session, se retrouver attablé.e parmi les gens du département de lettres et de communication sociale avait une saveur de fête. Le rassemblement a été on ne peut plus apprécié, surtout avec le temps clément du mois d’avril et l’ambiance conviviale. Patricia Powers vous attend l’an prochain pour les prochaines récitations !