Lise Barbeau à la Galerie d’Art du Parc

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La Galerie d’Art du Parc à Trois-Rivières présente jusqu’au 4 décembre prochain, une exposition rétrospective de la carrière de l’artiste Lise Barbeau.

Vue partielle de l’exposition « Le fil du temps­­ », 2002-2022 Techniques mixtes de Lise Barbeau. Crédits : Site officiel de la Galerie d’Art du Parc

Biographie

Lise Barbeau devant son exposition. Crédits : Journal l’Hebdo

Née à Les Écureuils, dans le comté de Portneuf, au Québec, Lise Barbeau vit dans la région de la Mauricie depuis plus de 35 ans. Adolescente, l’artiste développe une passion pour les arts visuels et décroche un baccalauréat en arts visuels de l’Université du Québec à Trois-Rivières.

Des bourses et des prix ponctuaient ses réalisations. Elle a produit de nombreuses expositions individuelles et de groupe, ainsi que plusieurs événements multidisciplinaires, des spectacles de peinture et des événements de rue et en plein-air.

En plus de sa production en arts visuels, elle a participé à la mise en scène théâtrale de l’Eskabel Théâtre de Jacques Crête. Les décors de « Kassa » en 2004 et les costumes du « Transsibérien » en 2006, sont deux productions présentées à la salle J.A. Thompson. Son exposition « Laisser au vestiaire » en 2007 était un précurseur pour la création des costumes du spectacle « Kiugwe » créé pour la Nation Huronne-Wendat de Wendake, en 2008-2009, dans le cadre du 400e anniversaire de la ville de Québec.

Rétrospection des 30 dernières années

L’exposition rétrospective de l’artiste « Le Fil du Temps » met en valeur les moments clés de son parcours étalé sur trente ans. Sa création prend place dans le temps et interroge la notion de communication-territoire : « territoire habité, transgressé, intime, où la frontière s’oppose parfois à toute communication réelle.»

Face au miroir, 2001 / Dialogue de sourd, Où est Dieu? Techniques mixtes. Crédits : Site officiel de la Galerie d’Art du Parc
Exposition «Fil du temps». Crédits : Site officiel de Lise Barbeau

Une interrogation entre l’image et ce qu’il y a derrière l’image, un questionnement que la période de pandémie a amplifié magistralement en secouant tous les acquis et remettant en cause notre regard posé sur ce monde. Ses œuvres s’inscrivent dans un monde où l’environnement est en perpétuelle mutation.

L’artiste questionne le lien entre l’humain et la terre, son occupation du territoire où les actions et transgressions se gravent sur sa peau comme des traces, des tatouages sur la carte géographique de son passage sur terre. Pour ce faire, elle utilise différents supports et de la matière brute en lien étroit et en interaction avec l’espèce humaine, comme la terre, la pierre, la fibre, la cire d’abeille, le tissu, la peinture, la photographie à l’émulsion liquide, et les cartes perforées qui sont un souvenir de sa formation en informatique des années 70.

Mot de l’artiste

« C’est une exposition d’œuvres d’art de mes principales expositions reliées par le fil du temps.

Le temps qui passe me relie au temps qui s’arrête.

Je dois m’arrêter pour voir et comprendre ce monde qui m’entoure.

Le geste, le regard, le silence, tout contribue à faire surgir une trace, un signe, une ligne.

Mais tout est toujours relié par le fil des découvertes et des expériences.

Avancer, regarder, s’arrêter et écouter, et respecter l’autre.

Rester en contact avec ce qui m’entoure, sentir la terre sous mes pieds,

 Et quand je regarde en arrière, je vois ce fil qui me relie à toutes mes actions.

Cette spirale qui me ramène toujours à l’essentiel.

Tout est relié par le  « Fil du temps »,  le temps qui passe .

Et le temps file…Et le fil s’allonge. »

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