Le vendredi 30 septembre dernier, une marche organisée par le Centre d’amitié autochtone de Trois-Rivières (CAATR) a traversé le centre-ville. Cette marche aux lampions avait pour but de souligner la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Le convoi a débuté au parc Jean Béliveau pour se rendre au parc portuaire.
Près de 300 participants
L’événement avait pour but de permettre le rassemblement des différentes nations autochtones (mais aussi les allochtones). Des chandails oranges étaient arborés et distribués pour l’occasion. Rappelons que cette couleur vise à commémorer et sensibiliser la population au vécu des jeunes autochtones ayant séjournés dans des pensionnats entre 1880 et 1996. Près de 300 personnes se sont rassemblés sur place (Le Nouvelliste).
Vers 18h30, au parc Jean Béliveau, le mot d’ouverture de l’organisation souligna l’importance de la commémoration du passage des enfants autochtones dans les pensionnats. Le mot d’ouverture soulignant le fait que toutes les personnes rassemblées lors de l’événement connaissaient quelqu’un, de près ou de loin, affecté par les pensionnats. La mémoire des pensionnats autochtones, ainsi que celle de Joyce Echaquan, furent évoqués à de nombreuses reprises.
Prière et lumière
Plusieurs survivantEs des pensionnats prirent également la parole. De plus, une prière adressée aux quatre points cardinaux fut dite. Celle-ci était en l’honneur des filles, garçons, mères, grand-mères, etc. ayant été affectéEs, de près ou de loin, par les pensionnats.
Par la suite, des pochettes emplies de tabacs et d’autres herbes rituelles furent distribuées à la foule. Les participants étaient invités à y transporter leurs pensées avant de les déposer dans le feu sacré, au parc portuaire.
Chants et danse traditionnels
Après la marche à proprement parler, le groupe de percussionnistes Northern Voice Wemotaci attendait la foule. Des chants et danses traditionnels suivirent pour conclure l’événement.