Janvier 2018. L’hiver est désormais bien installé; une nouvelle session d’études commence; une nouvelle année commence. Et comme chaque année, on fait le vœu, sans lampe magique et sans attendre de voir un quelconque météore filant dans le ciel, que l’année à venir sera meilleure que la précédente.
Il y a certains mots de la langue française pour lesquels j’éprouve une affection particulière. Le mot «vœux» (au pluriel) en fait partie. Pas seulement à cause de sa forme un peu bizarre, qui fait le malheur des logiciels de traitement de texte et le bonheur des joueur.se.s de Scrabble. Ses diverses significations et la façon dont elles découlent les unes des autres sont tout à fait fascinantes.
Loin de moi l’idée d’entamer là un cours d’étymologie dans un texte voué à un peu de légèreté. Un peu de légèreté pour nous faire oublier quelques instants que l’année 2017, qui vient de se clôturer, s’est montrée plutôt éprouvante ce point, et tout particulièrement pour le journalisme. L’année 2017 nous a rappelé à quel point notre travail pouvait se montrer important, et à quel point il pouvait sembler fragile. Au point de me faire penser que le métier de journaliste, aujourd’hui plus que jamais, demande un degré d’engagement qui s’apparente presque à un vœu.
L’année 2017 nous a rappelé à quel point le travail de journaliste pouvait se montrer important, et à quel point il pouvait sembler fragile.
Pour 2018, je fais alors le vœu que le journalisme retrouve ses lettres de noblesse. Je fais le vœu que les médias apprennent de leurs propres erreurs, et que les gens réalisent l’importance de l’existence et du bon fonctionnement de ces derniers. Un redressement auquel nous essayons de contribuer, à notre échelle, au Zone Campus.
Si jamais vous jetez un œil sur le format papier de janvier, vous constaterez qu’il est un peu plus léger que d’habitude (16 pages). Vous y retrouverez notamment la dernière chronique sportive de Vincent Boisvert (disponible également via ce lien). Caroline Filion, journaliste aux arts et spectacles, tire également sa révérence avec ses dernières critiques d’albums. Un grand merci à eux pour leur magnifique travail effectué ces derniers mois pour le Zone Campus! Je fais le vœu qu’ils réussissent dans leurs projets futurs.
Je tiens également à féliciter l’ensemble des contributeurs et contributrices au journal pour leur travail acharné. Malgré la fin de session et le Temps des fêtes qui ont imposé des délais extrêmement serrés pour ce quatrième numéro, chacun.e a fait de son mieux pour que le résultat final soit à la hauteur. Bravo à tou.te.s! Je fais le vœu que vous, lecteurs et lectrices, trouviez le résultat à la hauteur de vos espérances…
Il me reste un seul vœu à faire, classique mais indispensable: toute l’équipe du Zone Campus se joint à moi pour souhaiter que 2018 soit pour chacun.e de vous l’année du succès (universitaire, relationnel, professionnel, etc.). «Tous mes vœux vous accompagnent!»