Une centaine de personnes réunies: Enraciner la culture du consentement

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Environ une centaine de personnes s’est réunie pour l’évènement. Photo: David Ferron
Environ une centaine de personnes s’est réunie pour l’évènement. Photo: David Ferron

Le Groupe d’Actions Femmes (GAF) de l’UQTR a tenu le mardi 1er novembre dernier un rassemblement, «Trois-Rivières contre la culture du viol», sur le campus de l’université. Le rassemblement, qui avait pour but de faire preuve de soutien et de solidarité envers les victimes d’agressions sexuelles, a attiré une centaine de personnes.

Plusieurs personnes se sont rassemblées le 1er novembre afin de dénoncer la culture du viol. Le rassemblement organisé par le GAF avait lieu suite à plusieurs événements, dont la vague d’agressions sexuelles survenues à l’Université Laval dans la nuit du 15 octobre dernier. Personnalités politiques, membres de la communauté universitaire et plusieurs autres étaient au rendez-vous. Plusieurs médias étaient aussi sur place dus à l’importance et à l’omniprésence du sujet dans l’actualité.

L’évènement a réuni autant les étudiants que les gens de la communauté. Photo: David Ferron
L’évènement a réuni autant les étudiants que les gens de la communauté. Photo: David Ferron

Le recteur se positionne

Lors de l’événement, plusieurs personnes ont pris parole dont le recteur de l’UQTR, Daniel McMahon. Celui-ci s’est montré très satisfait qu’autant de gens y soient présents. «Je me réjouis de nous voir toutes et tous réunis à cette lutte pour nos droits fondamentaux. C’est-à-dire notre intégrité physique et notre dignité humaine. Ces droits sont non négociables. C’est clair que quand ce n’est pas oui c’est non » a-t-il affirmé lors de son discours.

Le recteur a aussi mentionné que bien que les cas de harcèlement soient peu fréquents à l’UQTR, il est important de les dénoncer. «Sachez que l’arme ultime de ceux et celle qui abusent une personne c’est le silence. C’est un silence destructeur. Donc, je tiens à souligner qu’il est primordial de dénoncer» a déclaré le recteur.

Deux membres du GAF, Anne-Julie Durocher et Carol-Ann Rouillard, ont aussi pris la parole.  «La culture du viol c’est d’abord de responsabiliser la victime plutôt que de culpabiliser la personne qui a commis les agressions » a déclaré Carol-Ann Rouillard lors du rassemblement. Les deux étudiantes ont tenu à souligner que la culture du viol était en soi un problème de société. Elles ont offert leur soutien aux victimes des agressions de l’Université Laval.

Au service des étudiants

Caroline Prud’homme, directrice adjointe du Service aux étudiants (SAE) à l’UQTR, a aussi tenu à prendre parole lors du rassemblement. Madame Prud’homme a affirmé croire qu’il est impératif de ramener le respect envers les femmes à l’avant-plan en milieu universitaire et ailleurs, en plus d’expliquer ce qu’est le consentement sexuel. Le Service offre ainsi aux étudiants et étudiantes de l’aide sur deux niveaux.

«Je me réjouis de nous voir toutes et tous à cette lutte pour nos droits fondamentaux.» ― Daniel McMahon, recteur de l’UQTR

D’abord, le service de santé compte dans son équipe des infirmières et des médecins pour accueillir les étudiant(e)s qui auraient besoin de tous services médicaux. Aussi, le SAE offre un service de psychologie pour tous étudiant(e)s qui en ressentirait le besoin. Les plages horaires suivant le rassemblement ont alors été libérées afin d’offrir ce soutien.

Groupe d’Actions Femmes

LE GAF a été mis en place en janvier 2016 suite à un événement jugé problématique (Zone Campus, Volume 11, numéro 10, p.8 ). Ce groupe est une association composée d’étudiantes et d’enseignantes de l’UQTR ayant pour mission la vigilance pour un milieu universitaire sain, et ce, en dénonçant la banalisation du viol et des agressions sexuelles.

Valérie Deschamps, instigatrice de l’évènement. Photo: David Ferron
Valérie Deschamps, instigatrice de l’évènement. Photo: David Ferron

De façon concrète, le groupe travaille très fort à mettre en place diverses mesures et activités de sensibilisation pour expliquer ce qu’est le consentement sexuel et travaille aussi à bonifier les mesures déjà en place afin d’enrayer les violences sexuelles sur le campus et de faciliter le processus de dénonciation.

Marie-Soleil Desrosiers, Maryse Tessier et Alison Boulianne du Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACs). Photo: David Ferron
Marie-Soleil Desrosiers, Maryse Tessier et Alison Boulianne du Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACs). Photo: David Ferron
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