Nouveau local pour le laboratoire en études féministes

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Le 8 mars prochain, lors de la journée internationale des droits des femmes, le nouveau local du laboratoire en études féministes ouvrira ses portes, au 1031 Ringuet. Plusieurs activités auront également lieu en l’honneur de cette importante journée. Notamment une conférence intitulée « L’humour des femmes : un ORNI (objet de recherche non inventorié) ».

Leur mission

Depuis sa création en 2022, le laboratoire en études féministes vise à reconnaître les travaux des femmes dans une multitudes de disciplines. Leur reconnaissance s’étend sur leurs impacts dans la société, l’histoire et la culture, ainsi que dans plusieurs secteurs : philosophie, relations industrielles, communication, et bien plus.

Apparence temporaire du nouveau local. Crédits : Mélissa Thériault

Une idée rassembleuse

L’idée de créer un laboratoire en études féministes à l’UQTR a tout d’abord germé dans le cerveau de Marise Bachand (professeure d’histoire à l’UQTR). Elle voulait créer un endroit que pourraient partager des étudiant.e.s, chargé.e.s de cours et professeur.e.s sur le thème du féminisme. C’est aussi grâce au Réseau Québécois en études féministes (RéQEF) que plusieurs de ses membres, qui travaillaient alors seul.e.s, ont pu faire connaissance. Ce laboratoire est donc un lieu de partage et de soutien pour les chercheuses en études féministes de l’UQTR.

Signification d’un nouveau local

Pour Mélissa Thériault, l’ouverture du prochain local sera une manière de faire valoir la place de la recherche féministe. Elle représente également un lieu de partage et de formation. Non seulement entre les professeur.e.s et les élèves, mais aussi entre les chercheuses elles-mêmes.

Cela représente un lieu parfait pour étudier et rédiger des travaux, car ce local leur permet d’être plus reclus.e.s, mais permet également d’accéder à la connaissance dont iels ont besoin.

Qui peut en bénéficier ?

Pour le moment, le local est ouvert seulement aux membres du RéQEF, donc aux professeur.e.s, chargé.e.s de cours et professionnel.le.s de recherche de l’UQTR. De plus, les étudiant.e.s supervisé.e.s par un de ces membres pourront également utiliser l’espace qui leur est alloué. Toutefois, il se pourrait que pour certains projets, quelques étudiant.e.s dans un domaine connexe soient accueilli.e.s afin de recueillir les informations qui leur est nécessaire.

Pertinence du laboratoire

Bien que plusieurs croient que les luttes féministes soient terminées, il reste encore beaucoup de travail à faire. Encore beaucoup trop d’inégalités subsistent, autant entre les hommes et les femmes qu’au sein des femmes elles-mêmes. La couleur de peau, la religion et plusieurs autres sont des facteurs qui créent une hétérogénéité parmi les femmes. Encore à ce jour, les médias sont gorgés de récits de femmes battues, violées et même tuées. Les travaux des membres du RéQEF sont là pour exposer les inégalités et de les présenter au public.

Un message pour les jeunes chercheur.e.s

Afin de faire avancer la recherche, Mélissa Thériault urge les étudiant.e.s à demander de l’aide à leurs collègues. Si ielles ont besoin d’encadrement ou de formation, le laboratoire sera là pour eux.

Crédits : Orion Santé

Un 8 mars bien chargé

En plus d’être la journée internationale des droits des femmes, le laboratoire en études féministes organisent plusieurs activités en cette journée symbolique :

À midi, Lucie Joubert, professeure de l’Université d’Ottawa, présentera sa conférence « L’humour des femmes : un ORNI (objet de recherche non inventorié) ». Ensuite, Mélissa Thériault répondra aux questions. L’activité aura lieu en présentiel au local 1220 du pavillon Albert-Tessier. Il est également possible d’obtenir un lien zoom pour cette conférence. Il faut pour ce faire s’adresser à Jessie.Morin@uqtr.ca.

Finalement, de 16h à 16h30 se tiendra l’ouverture du local, ainsi que le dévoilement d’un répertoire préparé par l’équipe.

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