Nouveau profil en criminalistique du baccalauréat en chimie : La première cohorte est prête

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La première cohorte d’étudiants au baccalauréat en chimie, profil criminalistique semblait impatiente de débuter leurs cours. Photo : D. Dolbec

L’ouverture du nouveau profil en criminalistique à l’intérieur du programme de baccalauréat en chimie a été soulignée, le 5 septembre dernier, lors d’une cérémonie officielle à l’entrée du Centre intégré en pâtes et papiers (CIPP).

Il aura fallu quatre ans de travail pour voir le projet aboutir. Le plus grand défi de ce profil criminalistique était la pluridisciplinarité, selon le vice-recteur aux études de premier cycle et au soutien académique, Sylvain Delisle. En effet, la criminologie se retrouve à la croisée des sciences, du droit et des forces policières. Il y a donc plusieurs domaines à couvrir lors de la formation. «C’est un programme passionnant, mais rigoureux», a souligné M. Delisle.

L’ouverture de ce nouveau profil a attiré 80 demandes d’admission et seulement 24 ont été retenues pour suivre le programme. Ces candidats étaient, pour la plupart, présents lors de la cérémonie officielle.

«C’est un programme passionnant, mais rigoureux» – Sylvain Delisle, vice-recteur aux études de premier cycle et au soutien académique

Frank Crispino est le premier professeur de l’UQTR en criminalistique. Photo : D. Dolbec

Ces étudiants ont pu rencontrer le nouveau professeur en criminalistique, Frank Crispino qui a servi pendant près de 30 ans dans la Gendarmerie nationale en France. Il est aussi titulaire d’un doctorat en sciences forensiques (ensemble des principes scientifiques et des techniques appliqués à l’investigation criminelle) de l’Université de Lausanne. Le nouveau professeur a d’ailleurs participé à la mise en place du cursus en criminalistique de l’UQTR.

M. Delisle a profité de sa tribune, lors de la cérémonie, pour remercier les autres collaborateurs qui ont aidé à la mise sur pied du profil en criminalistique, dont, entre autres, l’École nationale de police du Québec, le Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale et l’École des sciences criminelles de l’Université de Lausanne, pionnière en enseignement en criminalistique.

La formation

La formation en criminalistique à l’UQTR fait une grande place aux volets pratique et expérimental, permettant d’effectuer diverses analyses et de se familiariser avec les techniques les plus récentes d’acquisition et de traitement des données. Pour ce faire, l’UQTR prévoit acquérir de l’équipement spécialisé qui sera logé dans un complexe sécurisé.

Les quinze filles et neuf garçons de la première cohorte du profil en criminalistique pourront, lorsqu’ils obtiendront leur diplôme, aider les enquêteurs grâce à un travail d’analyse des traces matérielles et numériques en laboratoire. Ils seront aussi appelés à témoigner au tribunal en tant qu’experts.

Ces étudiants auront enfin le choix de continuer à se spécialiser en criminalistique, car l’UQTR prévoit développer des programmes de cycles supérieurs en liens avec les besoins des milieux professionnels.

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