L’Université du Québec à Trois-Rivières a annoncé récemment l’ajout d’un profil en criminalistique dans le cadre du baccalauréat en chimie qui sera accessible dès la session d’automne 2012.
Il s’agit d’un profil exclusif au Québec, comme l’explique le vice-recteur aux études de premier cycle et au soutien académique de l’UQTR, M. Sylvain Delisle. «L’UQTR se réjouit d’annoncer la création de ce profil unique au Québec. Les sciences sont appelées à jouer un rôle de plus en plus important dans la résolution et la prévention de crimes, de délits ou d’accidents, nous comptons former des scientifiques avec un mode de pensée entièrement tourné vers la recherche de réponses dans le contexte spécifique des enquêtes policières, de la justice et de la sécurité.»
Ce profil de criminalistique résulte d’une collaboration avec l’École nationale de police du Québec (ENPQ) et le Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale (LSJML). Afin de développer cette formation, l’UQTR a pu compter sur l’assistance de l’École des sciences criminelles de l’Université de Lausanne, pionnière et chef de file en matière d’enseignement et de recherche en criminalistique.
Des emplois diversifiés
Dans son communiqué de presse, l’UQTR explique qu’un praticien en criminalistique joue essentiellement trois rôles : un rôle d’investigation grâce à un travail d’analyse en laboratoire et d’interprétation scientifique des résultats, un rôle d’évaluateur habilité à témoigner en tant qu’expert au tribunal ou à titre de consultant au sein de diverses organisations et, enfin, un rôle au niveau du renseignement criminalistique, par l’exploitation et la gestion systématiques des traces en vue de les relier à d’autres crimes.
Les possibilités d’emplois pour les praticiens en criminalistique sont assez diversifiées malgré la nouveauté du programme dans la province. Les diplômés pourront travailler dans des laboratoires faisant appel à l’expertise criminalistique, soutenir des opérations policières, s’intégrer à des organisations paragouvernementales et gouvernementales, agir comme experts dans le secteur des assurances et des banques ou dans l’industrie de la sécurité.
Ce n’est pas tout, les finissants pourront également poursuivre des activités de recherche de pointe dans des domaines reliés à la chimie, par exemple dans des laboratoires en environnement, biotechnologie, pharmacologie, hygiène et alimentation.
Admission
La période d’admission pour les étudiants désirant s’inscrire au baccalauréat en chimie – profil criminalistique de l’UQTR sera exceptionnellement prolongée jusqu’au 1er avril 2012. Le profil sera contingenté à 24 étudiants. Il est possible d’obtenir de plus amples renseignements (conditions d’admission, modalités de sélection, etc.) au sujet du nouveau profil en consultant le site Web suivant : www.uqtr.ca/profilcriminalistique .