Discussion entre l’honorable Marc Miller et les médias universitaires lors d’une rencontre virtuelle
Dans une rencontre virtuelle qui s’est tenue vendredi dernier, les représentants des journaux universitaires de tout le pays ont eu l’opportunité de discuter directement avec l’honorable Marc Miller, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada, au sujet des nouvelles dispositions qui façonneront l’avenir des étudiants étrangers au Canada.
Stabilisation de l’immigration étudiante : le gouvernement canadien prend des mesures
La réunion Zoom, qui a duré environ une heure, a été l’occasion pour les journalistes étudiants d’obtenir des informations exclusives sur les changements à venir concernant les étudiants étrangers. Le ministre Miller a commencé la séance en soulignant l’importance cruciale des étudiants étrangers pour le tissu social, culturel et économique du Canada.
L’un des points majeurs abordés était la stabilisation de la croissance du nombre d’étudiants étrangers au Canada. Le ministre a annoncé la mise en place d’un plafond national pour les demandes de permis d’études. Cette mesure vise à répondre aux préoccupations croissantes liées à l’intégrité du système. « Nous comprenons que la croissance rapide a pu entraîner des pressions sur les services publics et une compétition intense pour le logement. Nous cherchons à assurer un équilibre en stabilisant ces chiffres », a déclaré le ministre.
Les questions sur l’immigration étudiante au centre de la discussion avec le ministre
Il est attendu que le plafond national entraîne une baisse significative, avec environ 360 000 permis d’études approuvés en 2024, représentant une réduction de 35 % par rapport à 2023. Des plafonds provinciaux et territoriaux ont également été instaurés, prenant en compte la population de chaque région, pour garantir une répartition équitable.
Les représentants des journaux universitaires ont eu l’occasion de poser des questions au ministre, abordant des points tels que les implications sur les différents niveaux d’éducation, le soutien aux étudiants étrangers et la gestion des renouvellements de permis d’études.
Ainsi, les nouveaux étudiants étrangers des niveaux postsecondaires (collège et premier cycle universitaire) devront désormais soumettre une lettre d’attestation provinciale (LAP) délivrée par une province ou un territoire, avec leur demande de permis d’études. Les gouvernements du Canada et du Québec collaborent à déterminer comment le certificat d’acceptation du Québec (CAQ) pourrait servir de LAP.
Nouvelles dispositions dans les permis de travail : Points clés expliqués par le ministre
D’autre part, une mise à jour du permis de travail post-diplôme (PTPD) pour les diplômés à la maîtrise a été faite. À partir du 15 février 2024, un permis de travail d’une durée de trois ans sera disponible pour les diplômés à un programme de maîtrise de moins de deux ans, qui satisfont aux autres exigences du PTPD.
IRCC a également décidé de restreindre les PTPD pour les étudiants étrangers effectuant leur scolarité au sein d’établissements privés affiliés à des collèges publics. Les nouveaux étudiants dans ces établissements ne seront pas admissibles à un PTPD.
Le ministre a aussi précisé que seuls les époux et les conjoints de faits des nouveaux étudiants étrangers à la maîtrise et au doctorat pourront bénéficier d’un permis de travail ouvert.
Cette rencontre a permis aux représentants des journaux universitaires d’obtenir des informations de première main sur les nouvelles dispositions relatives aux étudiants étrangers au Canada. Les changements annoncés visent à assurer un équilibre entre l’accueil d’étudiants étrangers et la préservation des ressources nécessaires pour maintenir une croissance démographique durable au pays.