Je suis fort heureux de vous apprendre que j’ai obtenu un poste de remplacement à l’intérieur de l’Université. De ce fait, je fais désormais partie des professionnels de l’Université. Chouette! Le problème? C’est un poste d’agent de communication aux Patriotes…
Vous comprenez que certains puissent y voir un conflit d’intérêt avant même d’y voir une occasion en or de rapprocher deux parties qui en ont cruellement besoin. Oui, je comprends, mais ça m’horripile. Les possibilités ici présentes feraient en sorte, par exemple, que le journal que vous tenez dans vos mains aille au-delà des frontières du campus.
Bien simplement parce que j’ai la conviction que c’est son devoir, que c’est sa raison d’être. Le but de ce papier, c’est de décrire la vie sur le campus, de s’afficher uqtérienne, uqtérien. Pourquoi ne pas trimbaler ce petit journal un peu comme le font les gauches caviars du centre-ville avec La Galère? Ils sont si fiers de nous montrer qu’ils ont donné deux «piasses» à quelqu’un qui en aurait besoin de deux mille (ce qui est un autre débat).
Les articles que j’écris en lien avec le hockey et le golf, ils n’ont pas seulement pour but de vous décrire ce qui s’est passé lors des affrontements ou des compétitions, ils ont pour but de vous amener avec moi dans ces compétitions. Ils ont pour but que vous traîniez le Zone Campus quand vous allez au Colisée, que vous soyez heureux que les Patriotes soccer soient champions québécois, que vous soyez fiers d’être des Verts et orange.
J’aimerais que vous aussi vous vous manifestiez en masse pour un aréna sur le campus, pour une équipe de foot, pour le retour du basket, pour que nos athlètes soient reconnus à ce titre par l’administration de l’Université. Tout ça, en travaillant à la fois aux communications des Patriotes pendant cinq semaines et au Zone Campus, je pouvais le faire. Je pouvais rapprocher deux solitudes qui ont besoin l’une de l’autre.
Un bel exemple de ce type de collaboration serait l’Université Cornell. Un ancien Patriotes hockey me racontait un avant-match type à Cornell, où l’aréna Lynah Rink, à sa pleine capacité de 3 806 places, était rempli d’étudiants, journal en main, en silence. Le calme avant la tempête. Lorsque les Big Red apparaissent sur la glace, c’est l’explosion, les journaux volent et l’ambiance reste intense jusqu’à la fin. Imaginez! Je sais, je vous parle souvent des universités états-uniennes, mais que voulez-vous, il y a quelque chose à tirer de leur longue tradition sportive.
Allez, Joyeux Noël, on se revoit en janvier.