Auteur : SODOKE Kossi Fabrice, Département de génie mécanique
Suite au triple meurtre qui est survenu à Trois-Rivières et qui a touché le monde estudiantin de Trois-Rivières, plusieurs questions existentielles revenaient au cours des discussions avec mes collègues ou mes amis sur cet évènement. Celles qui m’ont particulièrement touché sont les suivantes: Est-ce que ça vaut la peine de donner autant d’efforts dans la vie en tant qu’étudiant si notre finalité est la mort? Si nous sommes donc faits pour mourir, ne faut-il pas profiter de la vie en comblant chaque jour nos besoins, car on ne sait pas ce que demain nous réserve?
Je me suis rendu compte que ce n’est pas la première fois que ces questions existentielles sont posées, et d’ailleurs plusieurs livres abordent ce sujet. J’ai souvent l’habitude de consulter un vieux livre daté de plus de deux mille ans pour m’éclairer avec ce genre de questions. Un des passages de ce livre résume ainsi la vie humaine: «Elle fleurit le matin, et elle passe, on la coupe le soir et elle sèche… Les jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans, et pour les plus robustes à quatre-vingt ans. Et l’orgueil qu’on en tire n’est que peine et misère. Car il passe vite et nous nous envolons.» (Psaumes 90).
En allant un peu plus loin dans ma lecture et en méditant sur ce passage, je me suis rendu compte que Moïse, l’auteur de ce texte, reconnait certes que la vie est courte, mais que c’est ce que j’en fais et ma manière de la vivre qui lui donne une qualité exceptionnelle. C’est comme un papillon qui, malgré sa courte vie sur terre (trois jours), ne va plus ramper sur les branches comme une chenille ou attendre dans son cocon que les trois jours passent, mais s’envole dans les rayons de soleil, nous égaie de ses belles couleurs, butine de fleur en fleur tout en contribuant à la pollinisation. Il est vrai que l’on essaie tant bien que mal d’obtenir une qualité de vie exemplaire qui aura un impact positif sur notre entourage, mais on a de la difficulté. Ceci nous amène souvent au découragement ou à l’amertume, comme le dit si bien un autre passage de ce livre: «Car je ne sais pas ce que je fais; le bien que je veux, je ne le fais pas; mais le mal que je hais, je le fais… Malheureux homme que je suis! Qui me délivrera de ce corps de mort?» (Romains 7,15).
C’est le fabricant Apple qui peut me dire comment bien utiliser mon iPad pour bien profiter de toutes ses fonctionnalités. S’il y a donc un Dieu qui a créé toutes choses bonnes et qui est le maitre des temps et de l’univers, lui seul peut donc nous apprendre à avoir une qualité de vie meilleure. C’est lui qui possède le mode d’emploi pour notre existence. Je dirai comme l’auteur du Psaume: «Apprends-nous à bien compter nos jours et nous obtiendrons la sagesse du cœur… Rassasie-nous de chaque matin de ta bonté et nous serons toute notre vie dans la joie et l’allégresse». Si je n’avais qu’une heure de temps à vivre sur terre ou s’il m’arrivait un évènement tragique, je sais qu’avec lui j’ai fait ma meilleure part sur terre. Pour finir, celui qui nous a montré un très bon et fascinant exemple de qualité de vie, c’est le Christ. Malgré qu’il n’ait vécu qu’une trentaine d’années, il a eu un impact majeur sur la vie de beaucoup de ses contemporains et cela continue encore aujourd’hui. Il ne nous demande qu’à faire le pas vers lui et il se chargera du reste: «Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.» (Matthieu 11, 28).
Je vous invite à lire ce merveilleux bouquin qu’est la Bible et à venir assister à une rencontre du GBU pour partager ensemble chaque semaine un passage de ce livre.