
La jeunesse de l’équipe de hockey des Patriotes lui cause bien des problèmes cette saison. L’indiscipline a encore une fois eu raison des hommes de Jacques Laporte contre Nipissing. Heureusement pour ces derniers, ils savent aussi profiter des avantages numériques.
«On a bâti une équipe en fonction de l’intensité et l’agressivité. Parfois, ça joue contre nous, mais il faut apprendre à être tout aussi intenses en restant disciplinés. Il faut trouver le juste milieu», affirme Laporte. C’est plus de dix-huit punitions dont ont écopé les Patriotes au cours de leurs rencontres contre Nipissing et Ryerson les 4 et 5 novembre derniers.
Cette situation ne serait pas aussi grave si la défensive des Patriotes était impeccable. Toutefois, l’aspect défensif de leur jeu s’avère être leur bête noire du moment. Alors qu’ils dominaient Nipissing par deux buts en fin de deuxième période, les Patriotes sont revenus de l’entracte avec un peu trop de confiance. Après 2 minutes de jeu, leurs adversaires ont pris le contrôle du jeu pour porter la marque finale à 3-4. «Nous avons une équipe jeune et des fois elle ne sait pas comment garder son avantage. Ça fait partie de notre apprentissage», explique Laporte.
Les Patriotes poursuivront au cours des semaines à venir le développement de leur jeu défensif. Autant en échec avant qu’en défensive de zone, ces derniers veulent donner le moins d’occasions que possible à l’équipe adverse. «Il ne faut pas jouer sur nos talons, mais être en pleine possession de nos moyens», révèle l’entraineur.
Point positif pour la formation trifluvienne, leur offensive est irréprochable. Ils ont su le démontrer en affrontant Ryerson. À neuf reprises, les Trifluviens ont trouvé le fond du filet des Torontois dont cinq fois en première période seulement. Cette convaincante victoire arrivait à point alors que les joueurs de l’UQTR se préparaient à affronter leurs rivaux de toujours, les terribles Redmen de McGill.
Un gardien épuisé?
Bien qu’il ait connu un bon début de saison, Guillaume Nadeau a été un peu faible au cours de la dernière semaine. À la suite de la défaite du vendredi contre Nipissing, les entraineurs ont décidé de remplacer Nadeau par son homologue Vincent Lamontagne lors de la partie contre Ryerson.
«On ne mettra pas le blâme sur Nadeau vu qu’il nous en a donné plus que pas assez jusqu’ici, mais on aurait dû gagner contre Nipissing, commente Jacques Laporte. On menait 3 à 1 après deux périodes.» Malgré la saison en dents de scie de son cerbère, l’entraineur affirme qu’il préfère lui donner une claque dans le dos que de lui faire porter le blâme. Un peu de repos redonnera probablement sa rigueur au jeune gardien.