La régulation des naissances est une notion qui est acceptée comme allant de soi dans notre société. Je crois cependant que la régulation des naissances devrait être un sujet controversé.
La publicité pour la contraception
Dans les écoles, les moyens de régulation des naissances, comme les moyens de contraception et l’avortement, sont présentés aux enfants comme à des futurs clients. Même les mises en garde sont accompagnées d’une suggestion alternative d’un autre moyen de régulation des naissances. Tout est présenté comme s’il était naturel d’utiliser des moyens de régulation des naissances.
On ne peut pas en vouloir au gouvernement de faire de la propagande pour les moyens de contraception. Depuis que la technologie nous permet de nous passer de la plus grande partie de la main d’œuvre, et devant le désastre écologique dont nous sommes la cause, les êtres humains apparaissent plus comme une charge pour un État que comme une valeur. Heureusement, l’État ne va pas encore jusqu’à imposer des moyens de contraception particulier même s’il impose un nombre maximal d’enfants par couple. Cependant, les raisons que les gens ont d’utiliser un moyen de contraception sont rarement d’alléger le fardeau de la planète ou de l’État. Malgré cela, les moyens de contraception sont très populaires.
Les hormones
Les moyens de régulation des naissances peuvent être avantageux pour un gouvernement, surtout dans un contexte de mondialisation et de péril écologique. Cependant, ils comportent tous des risques pour la santé des utilisateurs et de leur écosystème. Les moyens de contraception induisent directement ou favorisent indirectement un dérèglement hormonal. Même d’autres espèces peuvent en souffrir. Il arrive que les déjections humaines soient si abondantes et si concentrées en anovulants que d’autres espèces en absorbent assez pour endommager leur cycle ou leur système de reproduction.
Comme le système hormonal est encore sans chef d’orchestre pour les hommes de science, il pourrait paraître très risqué et irresponsable de jouer avec. Les hormones dirigent les fonctions physiologiques, mais on ne sait pas encore qui dirige les hormones. On sait quelles glandes les fabriquent, mais on ignore encore comment elles prennent leurs décisions et un manque d’hormones se guérit essentiellement par une prescription d’hormones, et non par la guérison de la glande. Le système reproducteur est une grande source d’hormone. Les dérèglements des fonctions physiologiques et des glandes qui découlent des moyens de contraception occasionnent d’innombrables problèmes de santé, tant évidents que sournois, tant immédiats que chroniques, tant temporaires que permanents.
Les condoms
Je sais aussi qu’il est inhabituel de considérer les condoms comme un risque pour le système hormonal. Du point de vue social, les condoms servent à contrôler les naissances ou à réduire l’occurrence du VIH et de l’hépatite. Le condom a aussi un faible impact sur la syphilis, la chlamydia et la gonorrhée, tandis qu’il n’en a aucun sur l’herpès ou sur les condylomes. Cependant, attardons-nous sur les buts du condom.
D’un point de vue individuel plutôt que social, les condoms permettent soit une éjaculation dans une matrice potentiellement fertile, mais dont on ne veut pas qu’il en ressorte la vie, soit un contact sexuel avec quelqu’un de malade ou de potentiellement malade à qui on ne fait pas confiance. C’est-à-dire qu’ils favorisent des éjaculations dans des milieux où l’éjaculation n’est pas désirable. Quand on sait qu’un éjaculat contient une grande quantité d’hormones, et que ces hormones nourrissent le corps si elles ne sont pas perdues, on peut inférer que les condoms vont à l’encontre du travail du système hormonal. On pourrait objecter que le nombre d’éjaculations ne dépend pas forcément de la présence de vagin, mais c’est un autre sujet.
Le contrôle de la fécondation
Il existe des moyens de contrôle de la fécondation qui sont totalement inoffensifs pour la santé. Ils sont présentés comme peu performants et sont impopulaires. En fait, ils sont très efficaces, mais les gens ne réussissent pas à les utiliser. Pourtant, tout éleveur d’animaux les utilise avec un succès de 100% dans son élevage. Le problème n’en est donc pas un d’intelligence…
Des mots sur les non-dits
À la suite de toutes ces considérations, on doit bien admettre que les humains sont prêts à prendre des risques pour leur santé en prévision d’encore plus gros risques dus à leur absence de contrôle sur leurs pulsions sexuelles. On pourrait objecter que c’est un choix et non un manque de contrôle. En fait, on a l’illusion d’un choix, mais le constat est qu’inconsciemment, les appétits sexuels sont en très hauts sur la liste des priorités. Rien ne doit les toucher ni leur barrer la route. Ce qui est important, c’est de ne pas en avoir honte et de leur laisser libre cours, car il faut profiter de la vie.
C’est tellement vrai qu’on ne se rend même pas à l’évaluation éthique de la régulation des naissances par rapport au contrôle de la fécondation. La seule intervention envisageable au sujet de nos appétits sexuels, c’est de les faciliter.