
La saison de badminton est déjà bien entamée pour les Patriotes, alors que la troisième compétition universitaire de l’année se déroulait ces 23 et 24 octobre. Si la situation peut sembler aussi difficile à première vue qu’au cours des dernières années, il y a beaucoup d’espoir chez les Patriotes.
Les Patriotes ne gagneront pas les grands honneurs du badminton universitaire québécois, tant sur le plan individuel qu’en équipe, et on ne se le cache pas. Cependant, pour une formation qui existe depuis moins de dix ans, ils livrent une lutte acharnée aux grandes universités où les preuves du programme de badminton ne sont plus à faire.
« Les athlètes donnent leur 100% à chaque minute de leurs entrainements physiques, de leurs pratiques et de leurs matchs », affirme Pierre Genest, vétéran de l’équipe masculine.
Ces efforts portent davantage de fruits que les résultats ne le démontrent. Bien qu’une seule rencontre d’équipe n’ait été emportée cette année (face aux Piranhas de l’École de Technologie Supérieure lors de la compétition d’octobre dont l’UQTR était hôtesse), de plus en plus de matchs individuels se soldent par des victoires trifluviennes et des défaites en trois sets serrés.
« Notre objectif est bien sûr de remporter le plus de rencontres d’équipe possible », explique Genest. « Le recrutement est un rouage important pour que l’équipe maintienne et améliore ce niveau de jeu et nous avons beaucoup de recrues prometteuses cette année, tant du côté féminin que du côté masculin », ajoute-t-il.
Ces améliorations peuvent porter l’équipe à espérer obtenir davantage de victoires prochainement, non seulement contre les Piranhas mais également contre le Vert et Or de l’Université de Sherbrooke – première équipe à avoir perdu une rencontre contre l’UQTR en 2016 – et l’Université McGill, qui n’a jamais été une force dominante dans le circuit.
Genest souligne également l’augmentation des moyens mis à la disposition de l’équipe par le Centre de l’activité physique et sportive (CAPS) Léopold-Gagnon. Le nombre d’heures de pratiques a été bonifié de deux heures, le nombre d’entraineurs et d’assistants est maintenant de six et la disponibilité des kinésiologues et des salles d’entrainement répond au besoin de l’équipe.
Si la notoriété du programme de l’UQTR a encore beaucoup de chemin à faire, les joueurs des Patriotes font également leur part en s’impliquant auprès des jeunes joueurs de la région. Ils souhaitent ainsi participer au développement des talents locaux tout en leur inculquant dès maintenant un sentiment d’appartenance aux Patriotes.