Pavillon à la vie étudiante : La première pelletée de terre

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Carol-Ann Rouillard, présidente de l’AGE UQTR, lors de son discours précédent la pelletée officielle du nouveau pavillon à la vie étudiante. Photo : P. Proulx

«Enfin, on l’attend depuis tellement longtemps notre pavillon!», s’est exclamée la présidente de l’AGE UQTR, Carol-Ann Rouillard, le 15 octobre dernier lors de la cérémonie de la première pelletée de terre du pavillon dédié à la vie étudiante.

Cela résumait aussi l’état d’esprit des quelques étudiants présents: «On est content que finalement, ça débloque», renchérit Jean-René Leblanc, étudiant au baccalauréat en psychologie.

Sept ans d’attente

Depuis 2006, ce projet de Pavillon à la vie étudiante est discuté, c’est donc sept ans plus tard qu’il sera enfin mené à terme. «Avant, il y avait ce qu’on appelait le « Finger », c’était là où se trouvait les associations. C’était des roulottes en fait. On a finalement dû déplacer temporairement les associations au Pavillon Pierre-Boucher en 2007, parce que le « Finger » ne répondait pas aux normes», raconte le vice-président aux finances et développement, François Arcand.

Lorsque le projet avait été accepté par le ministère des Loisirs et du sport (MELS) en 2011, le pavillon devait ouvrir ses portes en septembre 2012. C’est en majorité à cause de délais administratifs que cette échéance n’a pu être respectée. «Les plans n’avaient pas encore été adoptés au printemps dernier», explique la présidente de l’AGE, Carol-Ann Rouillard. M. Arcand ajoute qu’avec ce genre de projets, il y a beaucoup de changements en cours de route. Par exemple, à l’origine, l’UQTR voulait construire un sous-sol, mais l’idée a été abandonnée.

Selon le vice-président aux finances et développement, la construction à l’automne devenait aussi moins onéreuse qu’à l’été. Malgré la construction en pleine session d’automne, Carol-Ann Rouillard assure qu’il n’y aura pas de problème de circulation à cause de la construction. L’entrée du pavillon Nérée-Beauchemin devant les anciens bureaux de la sécurité publique sera par contre condamnée durant les travaux.

À quoi ressemblera le pavillon?

Le pavillon, qui sera une expansion du pavillon Nérée-Beauchemin, comprendra 34 locaux d’associations, des toilettes, des salles de réunion, une salle de repos et quelques placards. Il y a présentement 32 associations à l’UQTR, donc toutes auront leur local qui couvrira 19 m2 de superficie. «Les bureaux de l’AGE seront dans les anciens locaux de la sécurité publique», précise M. Arcand.

La chapelle deviendra le local de la future halte-garderie. «Nous avons aussi prévu des stationnements à courte durée à l’avant du pavillon pour les parents qui viendront déposer leur enfant», illustre François Arcand.

«J’ai trouvé les commentaires perturbants, on a à peine remercié les étudiants quand le pavillon est financé presque entièrement par eux.» – Jean-René Leblanc, étudiant au baccalauréat en psychologie

On prévoit déménager les associations dès le printemps 2013 et, selon M. Arcand, aucun retard n’est à craindre: «La fin de la construction est prévue en mars, alors on ne se trompe pas en disant printemps 2013, ça devrait vraiment être terminé. En plus, ce n’est pas considéré comme un projet de construction compliqué.»

La facture

Les coûts de construction du nouveau pavillon sont évalués à 3,6 millions. La mise de fond initiale de 1,3M$ provient des contributions volontaires des étudiants versées à la Fondation de l’UQTR. La Ville de Trois-Rivières contribue pour 400 000 $ aussi par le biais de la Fondation. L’UQTR, quant à elle, financera la construction des nouvelles salles de toilettes et la rénovation de celles de la Chasse-Galerie, en plus d’une entrée électrique, pour un total d’environ 380 000$. L’Université fera aussi un prêt de 1,5 M$ pour le financement manquant qui sera remboursé par les contributions volontaires étudiantes. Selon les dires de M. Arcand, il est calculé que l’emprunt sera remboursé en 8 ans.

Lors de son discours à la cérémonie de la première pelletée de terre, la rectrice de l’UQTR, Nadia Ghazzali, a tenu à souligner l’engagement étudiant, «mais surtout la Ville de Trois-Rivières» pour son implication dans le projet.

Certains étudiants présents ont pu être choqués par de tels propos, comme l’a été Jean-René Leblanc: «J’ai trouvé les commentaires perturbants, on a à peine remercié les étudiants quand le pavillon est financé presque entièrement par eux. On s’entend qu’il y a une différence entre 400 000$ et 3M$.» Le maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque, s’est par contre dit fier des étudiants qu’il a qualifiés comme étant des «gens visionnaires».

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