
Un peu plus de 256 jeunes provenant d’une vingtaine de cégeps se sont rencontrés à l’UQTR, les 2 et 3 novembre derniers, pour participer à la troisième édition de la compétition académique Place à la relève en gestion.
«L’objectif de participation n’a pas été atteint, surtout à cause de la grève étudiante», déplore la présidente de l’évènement, Véronique Beaulieu. Le comité organisateur attendait environ 380 participants, «mais lors de la campagne de recrutement, certains cégeps reprenaient la session du printemps. Ils étaient en gros rush et ils ne voulaient pas s’ajouter un autre engagement», explique Mme Beaulieu.
Selon elle, cette troisième édition a tout de même été un succès: «Ça va de mieux en mieux. Dans l’organisation, on apprend de nos erreurs.»

Ainsi, les commentaires des participants sont tous positifs et plusieurs démontrent non seulement le souhait de venir étudier à l’UQTR, mais aussi de participer à l’organisation de Place à la relève en gestion. Certains étudiants qui ne choisissent pas l’UQTR pour des raisons personnelles voudraient aussi pouvoir contribuer, et «ils le pourront à titre de bénévoles», précise la présidente.
Il faut plus de 90 bénévoles pour mettre en place une telle fin de semaine, insiste Mme Beaulieu: «C’est tellement de logistique! Autant pour guider les équipes que pour les repas, il y a des bénévoles dans chaque corridor de sorte qu’il n’y ait jamais un participant qui ne sait pas où aller.»
C’est notamment grâce à cet encadrement et à ce professionnalisme que Place à la relève en gestion a réussi, cette année, à regrouper «une belle palette de juges». Ces juges sont des professionnels; des présidents d’entreprise, des directeurs marketing et aussi des professeurs de l’UQTR. «Le succès de Place à la relève repose aussi beaucoup sur ces juges», mentionne Mme Beaulieu.
Et à savoir si ces professionnels et professeurs ont trouvé la relève prometteuse? «Je vais être honnête, ça dépend lesquels. Certains juges qui étaient là l’an dernier n’ont pas été impressionnés. C’est à cause de la grève étudiante! Les jeunes ont eu moins de temps pour se préparer», théorise Véronique Beaulieu. Ce sont les cégeps de Trois-Rivières, Victoriaville, Drummondville et Joliette qui se sont les plus illustrés sur les podiums.
Des prix intéressants
Place à la relève en gestion est une compétition académique, un peu de type Jeux du commerce, mais pour les étudiants du niveau collégial de tous les programmes. Ils s’affrontent donc lors d’épreuves reliées aux volets de l’administration: entreprenariat, comptabilité et finance, marketing, ainsi que gestion des ressources humaines. L’événement est clos avec une simulation boursière.
«C’est tellement une belle expérience pour ces jeunes. Certains nous disent que ça a changé leur vie en quelque sorte.» – Véronique Beaulieu, présidente
Les juges déterminent les gagnants qui reçoivent des bourses d’études UQTR totalisant un montant de 25 000$. L’entreprise Disnat a aussi remis des bourses en argent aux participants de la simulation boursière.
«C’est tellement une belle expérience pour ces jeunes. Certains nous disent que ça a changé leur vie en quelque sorte. Parfois, ils sont gênés et ont de la difficulté à parler devant une classe et là, ils s’expriment devant des juges! C’est tout une réussite», illustre avec émotion la présidente.
Prochaine édition
Place à la relève en gestion revient l’an prochain ainsi que son partenaire principal, les Caisses Desjardins. L’organisation se questionne maintenant à savoir si la compétition se déroulera encore sur une seule journée, la journée du samedi. C’est qu’avec les limites de temps et d’espace, l’UQTR ne peut accueillir que 15 équipes. «Les professeurs tendent à nous dire de prendre les 15 meilleures équipes, mais c’est contre les valeurs de Place à la relève qui prône la participation», continue Véronique Beaulieu.
Pour plus d’informations sur Place à la relève en gestion, rendez-vous sur le site www.releveengestion.ca