Poésie: Sébastien Dulude : une bête lumineuse qui a du panache

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Le visage déformé par l’ingurgitation soudaine d’une quantité surprenante de wasabi, Sébastien Dulude poursuit tant bien que mal la lecture de son texte. Photo: M.-C. Perras
Le visage déformé par l’ingurgitation soudaine d’une quantité surprenante de wasabi, Sébastien Dulude poursuit tant bien que mal la lecture de son texte. Photo: M.-C. Perras

Sébastien Dulude, candidat au doctorat en recherche littéraire du Département des lettres et communication sociale de l’UQTR, était de la programmation officielle du 30e Festival International de Poésie de Trois-Rivières (FPTR), qui se déroulait du 3 au 12 octobre dernier.

Cette première participation au réputé festival a permis à l’auteur de côtoyer des poètes venus de plusieurs coins de pays. Il salue ses rencontres avec des artistes européens, mais aussi du Canada anglais, qui sans ce contexte, n’auraient pu se faire. Dulude est un festivalier assidu depuis qu’il a semé son fruit en terre trifluvienne, il y a de cela déjà douze ans. Originaire de Montréal et trifluvien d’adoption, il pimente la saveur littéraire de la Mauricie.

Sébastien Dulude s’est présenté au Festival avec une maturité et une expérience de scène qu’il a acquise dans différents évènements de la région ou d’ailleurs. Il était également de passage au Off-FPTR où il a servi sa poésie-action. Comme le FPTR célèbre le livre et fait davantage place au texte, Dulude a focalisé sur ses lectures et a délaissé momentanément son volet plus performatif. L’artiste de 38 ans confie par contre que ça lui fait du bien de se retrouver dans un univers où le texte se dissocie de l’action.

Sébastien Dulude s’est présenté au Festival avec une maturité et une expérience de scène qu’il a acquise dans différents événements de la région ou d’ailleurs.

Ses recherches portent sur le rapport du texte avec ses formes matérielles, comme le livre, mais aussi au niveau performatif. Les actions corporelles viennent répondre à l’émotion de ses textes et infligent à son corps des réactions inattendues. Même si tout est évalué avant ses lectures de poésie-action, une part d’improvisation est inévitable puisque ce sont toutes des performances inédites.

Le poète spectaculaire aux soucis scénographiques publiera son deuxième recueil, ouvert l’hiver*, aux éditions La Peuplade en mars 2015. Pour un avant-goût, son premier recueil chambres*, paru en 2013 est disponible.

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