Première fresque des tunnels de l’UQTR: Une murale aux couleurs des Patriotes

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Du cercle orange découle un flot de ronds et ballons. Photo: J. Ethier
Du cercle orange découle un flot de ronds et de ballons. Photo: J. Ethier

À la fin de la session dernière, à la demande du Centre de l’activité physique et sportive (CAPS), un projet artistique a été proposé à des étudiants du baccalauréat en arts visuels, dont Catherine Houde est la représentante. Grâce à un bon financement de la part du Service aux étudiants (SAE) et de l’Association des programmes en arts visuels, ses collègues, et elle-même, ont accepté le défi de réaliser une murale de 30 mètres de longueur sur les murs du tunnel menant au CAPS.

Lucas Blais-Gamache, Romane Dumas-Kemp, Cindy Gagné, Sylvie Leblanc et Naomie Perron sont les artistes dont le soutien a permis à Catherine Houde d’accepter une telle demande. Leur travail a commencé vers la fin du mois de décembre, et ils ont pris tout le temps des fêtes pour s’avancer considérablement dans la conception de la murale. La circulation étant pratiquement absente pendant les vacances, le travail n’en fut que plus facile.

L’homme derrière tout ça

C’est grâce à Martin Lambert, professionnel au Service aux étudiants de l’UQTR, qu’une telle idée a pu prendre forme, lui qui a agi comme intermédiaire entre les associations étudiantes et la direction de l’école. Le but du projet est simple: agrémenter le passage des étudiants dans le tunnel menant au CAPS et colorer ses murs de béton gris avec des couleurs rappelant les équipes sportives des Patriotes.

Une première à l’UQTR

Il s’agit de la première fresque à orner les murs des passages souterrains de l’UQTR. Toutefois, ce premier projet semble avoir donné «un coup d’envoi pour d’autres projets semblables», grâce auxquels des étudiants pourront faire une œuvre davantage personnelle, mentionne Sylvie Leblanc. (qui est Sylvie Leblanc?) En effet, certains jeunes artistes semblent déjà faire part de leur désir de produire une œuvre dans le simple but d’embellir les tunnels de l’UQTR et y laisser une trace de leur passage. Des pourparlers sont présentement en cours dans les bureaux d’administration.

«C’est une occasion pour nous de laisser nos traces dans notre université.» – Catherine Houde

Comme le disait Catherine Houde, ce projet représente pour eux une façon, mais surtout une occasion, de mettre en pratique certaines notions vues dans leurs cours. Ainsi, l’œuvre n’est pas seulement sportive, mais aussi artistique. «C’est une occasion pour nous de laisser nos traces dans notre université.» C’est donc bénévolement que ces étudiants se sont engagés à produire cette murale pour embellir un coin de leur environnement.

Les personnages sportifs et les ballons de toutes sortes se mélangent au flot de cercles bleus et turquoise. Photo: J. Ethier
Les personnages sportifs et les ballons de toutes sortes se mélangent au flot de cercles bleus et turquoise. Photo: J. Ethier

Le fond et la forme

Débutant avec le logo des Patriotes imprimé sur le sol, l’œuvre nous donne une vision à partir de ce point d’un immense cercle orange faisant le tour du tunnel dans un effet d’anamorphose. Comme l’expliquait l’étudiante Romane Dumas-Kemp, cette vision du cercle n’est visible qu’à partir du logo. Le vide entre l’effigie et le rond orange est ainsi nécessaire dans l’ensemble de l’œuvre puisqu’il nous montre cette ouverture vers le monde du CAPS dans lequel nous entraîne tout le reste de la murale avec ses vagues de cercles.

Le but du projet est simple : agrémenter le passage des étudiants dans le tunnel menant au CAPS.

En effet, de ces bandes orange ressortent deux vagues de bulles bleues et turquoise de chaque côté du passage, rappelant l’eau de la piscine. À travers ces bulles, on voit apparaître des ballons de toutes sortes ainsi que des personnages sportifs, clin d’œil aux nombreux sports offerts au CAPS. Il était important que les couleurs du centre sportif soient représentées dans l’œuvre. La couleur orange est ainsi bien en évidence dans l’immense cercle et la couleur verte se retrouve intégrée dans le turquoise des bulles d’eau.

Malgré leur échéancier de trois mois, le groupe de jeunes artistes aura fini d’ici peu l’entreprise d’embellissement du tunnel. Si vous n’êtes pas un habitué de ces passages souterrains, il vaudra la peine de faire un détour pour venir admirer cette première fresque dans l’histoire de l’UQTR.

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