Ayant commencé le hockey dès l’âge de quatre ans, le natif de Lebel-sur-Quévillon a ensuite jonglé entre ce sport et le badminton depuis son entrée au secondaire. Après avoir terminé son baccalauréat en 2013, il revient à l’UQTR pour une maitrise en sciences de l’environnement en 2015. L’université ayant désormais une équipe de badminton, ce qui n’était pas le cas lors de son baccalauréat, il en fait partie depuis.
C’est pendant cette pause d’études qu’il se lance dans le sport qui obtiendra rapidement préséance sur le reste: le patinage de descente extrême, popularisé par les évènements Red Bull Crashed Ice. Une décision loin d’être spontanée. «J’ai toujours admiré ce sport-là. Je ne sais pas pourquoi je n’étais jamais allé essayer les compétitions». Une excellente décision par ailleurs, puisque sa première tentative lors de qualifications à Ottawa se solde par un succès.
Une ascension rapide
Après un évènement de plus petite échelle à Chibougamau, il participe la même année à sa première course internationale, lors du prestigieux Red Bull Crashed Ice de Québec. Il rit encore de son baptême sur le circuit. «Je suis habitué de descendre des pentes en roller, donc en arrivant en haut je me suis dit “pas de trouble, ça va être facile”. Puis, directement au départ, je suis tombé sur le derrière.» Il s’empresse cependant de préciser que c’est la seule chute de sa carrière jusqu’à présent.
«Directement au départ, je suis tombé sur le derrière.» ―Olivier Larouche
Cela ne l’empêche pas de terminer en 61e position sur près de 200 coureurs. L’année suivante, il dévale la pente d’Edmonton pour une 70e place, dans une compétition similaire. En 2016, il termine la saison 69e au classement général, grâce à un 40e échelon du classement lors de l’évènement de St. Paul, Minnesota, ainsi qu’aux 41e et 10e places obtenues lors d’évènements de la Coupe Riders, le circuit international de second ordre, ayant eu lieu à Sherbrooke.
Ambitions: élevées, mais réalistes
Son objectif cette année? Atteindre le top 32. Cet objectif est à sa portée, considérant qu’il participera à davantage de compétitions en 2017. En effet, ses performances lors des courses lui ont ouvert les portes de l’Europe, où il est entré pour la première fois les 13 et 14 janvier derniers pour participer à l’épreuve Red Bull Crashed Ice de Marseille. Il y a terminé 54e, ce qui lui permet d’entrée de jeu de récolter 21 points au classement général.
Il participera à toutes les courses auxquelles il pourra lors de cette saison, soit six ou sept. Prendre part à beaucoup plus de compétitions que l’an dernier lui permettra assurément d’améliorer significativement son classement, et quelques-unes devraient suffire à lui faire atteindre le 3e rang mondial. Il est lui-même conscient que le tout est à sa portée. «Je sais que les modules sont faisables, il suffit de laisser passer le stress et de se concentrer sur la technique».
«Quand tu es local, ça parait. […] quand les gens sont excités et t’encouragent, ça parait sur tes performances.» ―O. Larouche
À son calendrier, la date du 18 février est marquée d’un «X». L’une des nombreuses courses au programme se déroulera cette journée-là, soit une étape de la Coupe Riders à La Sarre, dans son Abitibi natale, où il vise le top 8. Il rêve même d’un podium. Le jeune athlète pourra évidemment bénéficier de l’appui de la foule là-bas. «Quand tu es local, ça parait. Peut-être pas durant la course, je n’écoute pas, mais juste au niveau de la préparation, quand les gens sont excités et t’encouragent, ça parait sur tes performances.» On peut lui assurer que l’entièreté des étudiants de l’UQTR est à 100% derrière lui.
Il est possible de lire l’article rédigé par Louis-Philippe Charbonneau l’an dernier à propos d’Olivier Larouche.
[…] 50e sur un total de 87 coureurs, sa pire performance de la saison après sa 54e position sur 96 à Marseille en […]