Au début de la session d’automne, l’Université du Québec accueillait en ses murs trois stagiaires administratifs en provenance du Sénégal pour une durée de 10 mois. Ce stage se déroule dans le cadre du Programme canadien de bourses de la Francophonie (PCBF). L’UQTR est la seule université à offrir un stage administratif dans le cadre de ce programme. Les autres universités accueillent plutôt des étudiants qui vont suivre une formation courte dans un programme choisi. C’est donc en fonction de l’emploi qu’ils occupent dans leur pays qu’ils sont placés dans les différentes universités.
Lorsqu’ils soumettent une demande de bourse au PCBF, les candidats sont évalués selon certains critères. Ceux-ci doivent démontrer des aptitudes à contribuer au renforcement des capacités de l’institution ou du secteur ciblé lors du retour au pays, en plus d’être jugés selon l’excellence académique et d’avoir obtenu un diplôme il y a moins de cinq ans.
Grâce au programme, ces trois hommes ont aussi la possibilité de suivre deux cours par session dans le domaine correspondant à leur profil, mais qui ne seront pas évalués puisqu’ils sont auditeurs libres. Ils sont aussi ici pour comprendre le fonctionnement des universités nord-américaines et ainsi s’inspirer des bons coups pour améliorer leur milieu de travail à leur retour.
Leur objectif, en venant ici est bien entendu d’en apprendre le plus possible sur le fonctionnement du travail et des domaines qu’ils visent, soit les finances et la communication, mais aussi d’aller vers les autres.
Pour leur première visite au Canada, les trois Sénégalais ainsi que tous les autres récipiendaires du programme de bourses ont eu droit à une semaine d’acclimatation en août dernier, organisée par le PCBF. Une fois arrivés à Montréal, ils ont eu la chance de se faire présenter la culture québécoise, les différentes saisons et les particularités de la province.
Leur objectif, en venant ici est bien entendu d’en apprendre le plus possible sur le fonctionnement du travail et des domaines qu’ils visent, soit les finances et la communication, mais aussi d’aller vers les autres. «Il est bien de s’ouvrir aux gens, d’aller vers eux pour créer une échange interculturel.» Malgré le fait qu’ils se connaissaient avant leur arrivée, ils souhaitent s’intégrer à la population étudiante de l’UQTR.
L’Association des étudiants sénégalais de l’UQTR est la deuxième plus importante, après celle des étudiants camerounais, à être composée d’étudiants internationaux.
Pour en apprendre plus au sujet du Programme canadien de bourses de la Francophonie, visitez le site internet : boursesfrancophonie.ca.