
L’aster à feuilles de linaire, en floraison en ce moment dans le boisé de l’UQTR, est l’une des espèces dites vulnérables qu’une personne non initiée pourrait qualifier de banale. En nombre important le long de la piste cyclable qui traverse le boisé de l’UQTR, elle est pourtant l’une des quatre espèces de végétaux à l’étude par une petite équipe d’étudiants en biologie et d’un étudiant en géographie.
Ces étudiants, Anthony Dubuc, Sarah Marois, Isabelle Dufresne, Isabelle Lussier et Stéphanie Fleurant, sont sous la supervision du professeur Jean-Claude Bourgeois, chargé de cours au Département des sciences de l’environnement. Les résultats de leurs travaux, actuellement en cours, ne seront présentés au Comité de développement durable qu’en décembre prochain. Ils ont reçu le mandat de créer des documents permettant de sensibiliser les utilisateurs du boisé.
Valérie Larose, conseillère en développement durable à l’UQTR et également superviseure dans le projet, a expliqué la teneur de ces recherches: «Dans le processus de développement de l’UQTR, il importe de tenir compte de la présence de ces espèces et d’en assurer la protection et la survie à long terme. Les outils cartographiques et de sensibilisation qui seront créés par les étudiants permettront donc d’informer et de sensibiliser les membres de la communauté universitaire sur la présence des espèces à statut précaire sur le campus».
«Ça fait un peu mal au cœur lorsque les employés de la ville passent la tondeuse sur les espèces vulnérables.» -Stéphanie Fleurant, étudiante en biologie
Expérience concrète sur le terrain
Stéphanie Fleurant et sa collègue Isabelle Dufresne ont commenté leur expérience sur le terrain en soulignant la complexité des enjeux: «Les éléments à considérer sont complexes, il y a beaucoup de monde impliqué dans les questions d’environnement mais, en présentant la valeur d’une plante comme l’aster à la population, nous faisons un pas de plus dans la protection du boisé, estime Stéphanie. Ça fait un peu mal au cœur lorsque les employés de la ville qui entretiennent les bordures de la piste cyclable passent la tondeuse sur les espèces». Isabelle explique que «lorsque les gens sont sensibilisés, ils agissent d’eux-mêmes avec plus d’attention». Mis à part l’aster, les autres fleurs et arbres à l’étude sont le sporobole à fleurs cachées, le souchet grêle et le noyer cendré.
Un herbier unique
En matière de connaissances sur la flore, l’Université possède un atout unique dans ce domaine. Le Département de chimie-biologie conserve dans ses archives l’Herbier de l’UQTR qui a été renommé l’Herbier Estelle-Lacoursière en 2012. Rencontrée l’été dernier, sœur Estelle s’est dite honorée de la reconnaissance de l’UQTR envers sa contribution.
Bonjour à Tous les amateurs de fleurs !
L’Aster à feuille de linaire est l’emblème floral de la Ville de Trois-Rivières et j’aimerais beaucoup la présenter à tous les gens qui visite la Rue Des Ursulines dans le Vieux Trois-Rivières.
Comment pourrais=je la cultiver dans mon parterre du 856 rue Des Ursulines…en lui offrant le sol qu’elle préfère ?
Pour me rejoindre faite le pierrelabrecque130@gmail.com ou le 819-609-7951
Merci de me répondre.
Salutations distinguées
Pierre Labrecque
Amateur de fleurs