Mois de l’histoire des NoirEs: 4 recommandations culturelles

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mois histoire NoirEs

The Hate U give, Green Book, Selma, The Butler en passant par Hidden Figures. Autant de produits culturels faisant état de la condition des NoirEs à travers les âges. Pour célébrer la 45e année de l’officialisation du Mois de l’histoire des NoirEs en Amérique, voici quatre propositions culturelles, offertes par le journal étudiant de l’UQTR.

De nombreux chefs-d’œuvre afro-américains teintent nos vies de toutes les couleurs. Sous ce panel de nuances, quatre œuvres artistiques, filmiques et bibliques, vous ont été piochées pour cet évènement mensuel: le mois de l’histoire des noirEs.

Film ou théâtre?

Tiré de la pièce de théâtre d’August Wilson, Fences est un film de l’acteur afro-américain Denzel Washington. Sorti en 2016, il met en scène un père hanté par ses rêves d’adolescent ternis par l’injustice raciale des années 50.

Pourquoi le regarder?

  • Pour les dialogues incisifs et les jeux d’acteurs et actrices
  • Pour la rudesse grandiloquente du père et la bonhomie de la mère
  • Pour le «I ain’t got to like you»

Être noirE comme neige

Dans leur regard est une minisérie sortie en 2019 réalisé par Ava Duvernay. Le drame se joue entre cinq jeunes garçons, qui, accusés à tort d’un viol, sont condamnés à passer cinq à quinze années de prison.

Tiré de l’histoire réelle «Central Park joggers case», la minisérie est une reproduction glaçante de la réalité.

Pourquoi le regarder?

  • Pour les scènes poignantes, voire endêvantes
  • Pour le portrait du réel inconcevable
  • Pour une image du système juridique partial de l’époque

Un peu de lecture

Le roman To Kill a Mockingbird (Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur) de l’autrice Harper Lee.

Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur d’Harper Lee.

Le point de vue change. Ce n’est plus une famille noire qui raconte l’histoire, mais bien une petite Américaine de souche du surnom de «Scout». De ses six ans jusqu’à ses neuf ans, Jean-Louise Finch raconte, grandit, observe et surprend, sous le voile de l’innocence, le racisme systémique de sa ville natale en Alabama. La vision de cet enjeu social nourri par son père, Atticus Finch, est enveloppée dans de courtes scènettes enfantines et joviales.

Pourquoi le lire?

  • Pour le contraste entre l’innocent privilège détenu par l’héroïne et la dure réalité de son entourage qui s’incorpore au fil de l’histoire
  • Pour la pédagogie presque sans faille du père servant de guide
  • Pour le deuxième tome Va et pose une sentinelle qui insiste davantage sur cette bipolarité sous l’œil adulte de l’héroïne.

La ligne verte

Un classique de Stephen King.

stephen
Le roman-feuilleton fantastique The Green Mile (La ligne verte) de l’auteur prolifique Stephen King.

L’ancien officier Paul Edgecomb, âgé de 104 ans, raconte son dernier tour de garde en compagnie de John Coffey, un colosse magnanime condamné à mort pour homicide.

Pourquoi le lire?

  • Pour sa figure allégorique des enjeux sociaux actuels
  • Pour cette ligne verte qui ne finit jamais
  • Pour John Coffey

5e oeuvre?

Toutes ces œuvres ne sont que des vestiges culturels faisant état de ce qui a été. La fiction se mélange au réel, réel qui ne doit pas être oublié ou déguisé sous un simple média de divertissement.

Il y a donc, dans ce réel, un vice qui le ternit dont George Floyd, Jacob Blake, Joyce Echaquan et autres ont fait les frais.

Il existe, certes, des histoires préférables à celles-ci, mais à prendre en compte celles des autres, on oublie de regarder autour de soi. Cet article n’est qu’une piqure de rappel, à qui le lira.

Pourquoi le vivre?

  • Parce que la plus belle histoire, c’est la nôtre.

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