
Le 4 novembre dernier, plus d’une cinquantaine de personnes se sont réunies à la Librairie Poirier, à Trois-Rivières. Elles étaient présentes pour assister à la remise du Prix littéraire Clément-Marchand, organisée par la Société des écrivain.e.s de la Mauricie (SÉM) en collaboration avec Culture Trois-Rivières. Dans une ambiance chaleureuse, auteurs, lecteurs et passionnés d’écriture se sont retrouvés pour mettre en lumière le talent de la relève littéraire de la région de la Mauricie et du Centre-du-Québec. Cette année, le grand gagnant est Benoit Bolduc, récompensé pour sa nouvelle Henri et le bonheur. Le jury, composé d’Anne-Marie Duquette, Fabienne Elliott et Patrick Straehl, n’a pas manqué de souligner la grande qualité de son texte.
Le premier prix pour Henri et le bonheur
Le nouveau gagnant, Benoit Bolduc avec sa nouvelle Henri et le bonheur, s’est démarqué par son ton maîtrisé et sa façon de capter les émotions sans tomber dans le cliché. Le jury a salué la minutie dans le choix des mots, la profondeur psychologique des personnages et la conclusion surprenante de l’histoire.
« C’était intimidant, mais c’est définitivement une réussite pour moi ! »
a confié Benoit Bolduc après la cérémonie, visiblement ému. L’auteur a reçu une bourse de 1 000 $ offerte par Culture Trois-Rivières. Son texte sera également publié dans la revue Le Sabord, une belle occasion de mettre en lumière un écrivain qui prend son envol.
La mention pour Un dernier mot
La mention du prix Clément-Marchand est revenue à Maxine Triano pour sa nouvelle Un dernier mot. Ce texte original et particulièrement créatif met de l’avant une écriture vivante, qui capte l’intérêt. Le sens de la métaphore est présent dans l’ensemble du récit, de même que d’intéressantes intertextualités. La langue est bien maniée et les différentes tonalités, maîtrisées.
Je me sens très honorée par cette nomination ! C’est la première fois que je gagne un concours du genre !
Maxine Triano
L’autrice a reçu une bourse de 500 $ remise par la Librairie Poirier, partenaire fidèle du concours.
Un prix qui fait rayonner la relève
Le Prix Clément-Marchand, qui en est déjà à sa 45e édition, est une véritable réussite dans la région trifluvienne. Plus d’une soixantaine de textes ont été soumis au total cette année, combinant des personnes entre 18 et 80 ans. Ce prix vise à encourager les auteur.rice.s et à faire découvrir les nouvelles voix du territoire. Pour Raphaëlle B. Adam et Ariane Gélinas, coorganisatrices du prix et animatrices de la soirée, cette édition prouve encore une fois que la relève littéraire est bien vivante.
Une soirée qui donne envie d’écrire
Entre les lectures publiques, les échanges spontanés et les applaudissements, la cérémonie a pris des airs de fête littéraire. Plusieurs spectateurs, étudiants, écrivains, professeurs et amateurs de lecture, ont été inspirés par la diversité et la qualité des textes présentés. L’événement a mis en lumière la richesse de la création littéraire locale. Au-delà des prix décernés, il a surtout fait naître un vrai sentiment de connexion entre des gens présents par amour des mots.
Un futur prometteur pour les lettres mauriciennes
À travers des textes comme Henri et le bonheur et Un dernier mot, on découvre une littérature vivante, proche des gens et des réalités d’aujourd’hui, qui parle au cœur autant qu’à l’esprit. Plus que jamais, le Prix Clément-Marchand offre un espace précieux où les nouvelles voix peuvent se faire entendre et toucher le public. Si cette 45e édition du Prix Clément-Marchand marque une étape importante, elle annonce surtout un avenir prometteur pour les auteurs et autrices d’ici.





