Nous venons de traverser un été hors du commun. Certaines personnes avaient prévu partir en vacances à l’extérieur, d’autres auraient voulu célébrer des événements marquants en grand groupe, mais la vie en a décidé autrement. Je ne sais pas pour vous, mais je suis souvent nostalgique en début de septembre, car j’ai le sentiment de ne pas avoir vu le temps passer, sans profiter de l’été à fond. Sans l’ombre d’un doute, on se rappellera cette saison estivale imprégnée de ce satané Coronavirus.
Malgré les contraintes gouvernementales imposées qui limitaient nos déplacements et le choix de nos activités, on peut quand même dire qu’on a réussi à s’adapter tant bien que mal au changement. Par chance, plusieurs comme vous et moi ont profité des vacances pour passer du temps à l’extérieur, loin des bouteilles de désinfectants et des masques. C’est pourquoi j’ai décidé cette semaine d’écrire une chronique sur la randonnée, un sujet plus léger que ce dont nous avons l’habitude de lire dans l’actualité ces derniers temps.
Fuir les ordinateurs
Si vous êtes comme moi, vous êtes surement découragéE de passer votre prochaine session devant votre ordinateur. On va se le dire, il n’y a rien de plus endormant que d’assister à un cours Zoom le matin. Et ça, c’est si vous écoutez réellement le cours et non que vous soyez en pleine séance de magasinage de votre prochain meuble IKEA ou bien en train de regarder une série sur Netflix.
Parce que oui, c’est difficile de rester assisE pendant trois heures et concentrer notre attention à essayer de comprendre une théorie à distance. Pour éviter de vous arracher les cheveux sur la tête et que votre session d’automne ressemble à ça, je vous encourage à sortir à l’extérieur le plus souvent possible, pendant qu’on peut encore se le permettre. L’important est d’alterner et de s’offrir des pauses pour pratiquer une activité que l’on aime, pour se permettre de vider notre esprit saturé du trop-plein d’informations emmagasinées dans la journée. Pourquoi ne pas sortir courir quelques kilomètres entre deux lectures ou seulement aller marcher un peu? Ça vaut le coup d’essayer pour ne pas devenir une larve paralysée devant son ordinateur!
S’exiler dans la nature
Quoi de mieux que de faire une excursion en forêt? La température étant clémente, c’est le temps d’aller brûler son trop-plein d’énergie et en profiter pour s’exiler dans la nature. Ayant un intérêt grandissant pour le plein air, j’ai plus que jamais envie de découvrir de nouveaux endroits loin de la ville et de la civilisation. On le répète souvent, c’est important de bouger au quotidien, soit en pratiquant un sport régulièrement ou bien simplement prendre une petite marche de santé en fin de journée. C’est primordial pour assurer un équilibre physique et mental et se sentir bien dans sa peau.
La randonnée reste une activité idéale pour ceux et celles qui désirent passer du temps à l’extérieur pour s’éloigner des réseaux sociaux et de leur téléphone cellulaire pendant quelques heures. Cette activité demeure un choix par excellence pour canaliser ses énergies et se recentrer sur soi-même. La beauté de la marche en sentier est qu’elle procure des effets bénéfiques qui ont le pouvoir d’améliorer à la fois la santé cardio-vasculaire, l’endurance et aussi pour renforcer les muscles des jambes. En bonus, se promener dans les bois concentre notre attention loin de nos tracas, déstresse notre esprit et permet d’observer des points de vue incroyables.
Direction Vallée Bras-du-Nord
C’est accompagné de ma partenaire de randonnée que je suis partie une fin de semaine en camping à Saint-Raymond, une ville dans la municipalité de Portneuf. La pluie ne nous a pas empêchés d’aller pour la première fois explorer les sentiers de la Vallée Bras-du-Nord, un must à découvrir au Québec. Situé à environ 1 heure 30 de Trois-Rivières, cette destination plein air est l’endroit de prédilection pour les amateurs et amatrices de vélo de montagne, de canyoning, de raquette, de fat bike et plus encore. 80 kilomètres sont spécialement réservés à la randonnée pédestre, dont plusieurs longent le bord de la rivière. On peut avoir accès aux sites par trois entrées; l’accueil Cantin, Shannahan et Perthuis.
Le sentier que nous avons fait cette après-midi-là est celui qui mène à la magnifique chute Delaney, offrant un point de vue spectaculaire et un arrêt pour se reposer sur les roches. J’ai adoré parcourir ces quelques kilomètres puisque ça permet de se sentir dans un décor surréaliste éloigné du Québec. De loin l’emplacement parfait pour faire de la méditation et se recentrer sur soi.
Cela dit, c’est l’un de mes endroits coups de cœur du moment par sa facilité d’accès. D’une part, parce que le point de vue en vaut vraiment le détour, et d’autre part, parce que c’est totalement différent des parcours classiques que l’on peut faire en Mauricie. D’autant plus, le sentier est bien entretenu, le dénivelé est de seulement 200 mètres et les arbres offrent une couverture agréable en cas de pluie.
Bienvenue aux néophytes
Que ce soit votre première randonnée en forêt ou que vous soyez des habituéEs, cette boucle de 13,2 km s’adresse à tous les niveaux de difficulté et est accessible à l’année. Souvent, certains et certaines néophytes éprouvent un peu de peur à s’aventurer dans une forêt inconnue, mais il n’y a pas de stress à avoir pour cette randonnée-là puisque le chemin est balisé et très bien indiqué par des enseignes pour éviter d’emprunter la mauvaise voie.
Les jeunes enfants peuvent facilement participer à l’activité puisqu’il y a plusieurs alternatives de circuits, dont la possibilité de prendre un raccourci en cas de fatigue. Pour les adeptes de raquette et de vélos de montagne, sachez que des parcours sont spécialement aménagés pour vous procurer une expérience exceptionnelle, en hiver comme en été!