Saveurs d’ici : Altitude 1963

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Crédits : Camille Ollier

Pour la chronique de cette semaine, je suis allé dans un restaurant que j’avais envie de tester depuis longtemps. Il s’agit d’Altitude 1963, situé à l’aéroport de Trois-Rivières où était anciennement situé le restaurant Le Pilote. Je vous invite à lire mon expérience dans les prochains paragraphes.

Un endroit unique

L’aéroport a été construit en 1963, d’où vient l’inspiration pour le nom du restaurant. Le propriétaire George et son associée Alice ont eu beaucoup de succès avec les restaurants Le Brunch et veulent répéter l’exploit avec ce projet. Ce qui démarque Altitude 1963 des autres restaurants, c’est la possibilité de manger tout en regardant les avions s’envoler à quelques mètres de soi, un concept spécial, non ? Le restaurant offre des déjeuners, des dîners et des soupers.

En arrivant sur les lieux, j’ai tout de suite remarqué le grand stationnement, les petits avions de l’autre côté du grillage et le bâtiment au toit ondulé qui rayonnait au soleil. L’expérience s’annonçait prometteuse jusque-là. Il y avait même quelques motoneiges qui étaient dans le stationnement dans ce qui s’avérait l’une de leurs dernières promenades de l’hiver 2024.

Vue de la façade de l’aéroport. Crédit : Page Facebook d’Altitude 1963

Le restaurant est victime de sa popularité : il y avait une heure d’attente pour obtenir une place ce dimanche matin-là. J’ai vu plusieurs clients rebrousser chemin au lieu d’attendre d’avoir une table. Il n’est pas possible de réserver pour les groupes de moins de cinq personnes. J’ai attendu mon tour dans le but d’écrire cette chronique, mais entre vous et moi, j’aurais normalement fait comme eux.

Nous avons donc eu amplement de temps pour s’asseoir sur le côté et observer les lieux en attendant d’avoir notre place. La salle d’accueil nous rappelle les années 1960 : les couleurs, le béton, les planchers, les tuiles dans la salle à manger, etc. Ladite salle à manger contient environ soixante places, voilà une autre raison pourquoi elle se remplit rapidement. Les places assises sont un peu étroites et cela m’a surpris, car en regardant les photos sur les réseaux sociaux avant d’y aller, je m’attendais à une salle à manger plus spacieuse. Il y a au moins des grandes vitres qui laissent la lumière entrer et qui permettent de regarder au loin s’il y a des avions en mouvement.

Vue d’un avion stationné derrière le grillage. Crédits : Chroniqueur

La nourriture

Le menu déjeuner offre notamment de nombreux choix d’œufs, de casseroles et d’options plus sucrées. Le menu dîner propose plusieurs classiques pour répondre à tous les goûts. Salade, poutine, club sandwich, hamburger, poisson et bœuf font partie entre autres des choix proposés. Pour le souper, le menu offre quant à lui de nombreuses options d’inspiration grecque. Les enfants ont aussi un choix de menu juste pour eux.

Puisque nous étions présents le matin, mon choix s’est arrêté sur les œufs bénédictines Wakawaka. Celles-ci sont arrivées servies sur des gaufres. Elles contiennent du bacon et du fromage cheddar. Le tout est accompagné de plusieurs fruits pour obtenir une belle assiette bien colorée. J’ai pu déguster le tout avec un jus d’orange frais.

La fameuse assiette Wakawaka. Crédits : page Instagram d’Altitude 1963

J’ai englouti l’entièreté de mon assiette en quelques minutes seulement. Le temps d’attente m’avait ouvert l’appétit. J’ai raffolé de la sauce hollandaise goûteuse et de toutes les saveurs sucrées et salées qui étaient présentes dans mon plat. J’aurais aimé avoir un peu plus de patates dans mon assiettes, car elles étaient délicieuses et légèrement croustillantes. Malgré tout le temps passé dans le restaurant, je n’ai pas vraiment pu voir d’avion en mouvement. Peut-être que je ne suis pas tombé sur la bonne journée ou bien que je n’étais pas assez attentif.

Les prix

J’ai imprimé à l’avance des coupons sur le site Tuango, ce qui nous a permis d’avoir deux déjeuners pour trente dollars avant le pourboire et les taxes. Le prix que j’ai payé pour mon assiette a donc été très raisonnable. Le prix des plats pour les déjeuners, les dîners et les soupers sont dans la moyenne de ce que l’on retrouve ailleurs et nous donnent une bonne occasion de bien manger sans se ruiner.

La décoration et l’ambiance

À l’accueil, les vieux planchers en béton et les vieilles chaises ne m’ont pas inspiré confiance en entrant dans le bâtiment. Une revitalisation de cet espace serait la bienvenue. L’ambiance du restaurant est, quant à elle, très bonne et légère. Attendez-vous par contre à ressentir que vos voisins de table sont dans votre bulle personnelle étant donné l’étroitesse des places.

Le service

Le temps d’attente pour se faire accueillir a été plutôt long. Les serveuses semblaient très occupées. Elles étaient toutes souriantes malgré tout. Le repas a été servi quant à lui dans un délai raisonnable. J’ai toutefois attendu longtemps avant de recevoir la facture. C’est d’ailleurs un commentaire que j’ai vu plus d’une fois selon les évaluations d’autres clients sur Internet. Elles font de leur mieux et je ne leur en tiendrai pas rigueur.

La note finale

Mes attentes étaient très élevées avant de me présenter chez Altitude 1963, puis j’ai été laissé sur mon appétit pour les raisons mentionnées dans les paragraphes précédents. Je peux me consoler en me disant que l’assiette était délicieuse. La note d’appréciation que je donne est de 6 sur 10. Je vous conseille d’y aller en groupe de cinq personnes ou plus et de réserver à l’avance, vous pourrez ainsi contourner les temps d’attente imprévisibles. Avec le printemps qui arrive, vous pourrez observer les avions décoller sous le soleil du matin jusqu’au soir ! J’y retournerai assurément une prochaine fois pour y essayer le menu du souper.

Le site web du restaurant se trouve juste ici.

P.S : amateurs et amatrices de gastronomie : ne ratez pas l’événement Trois-Rivières à table qui aura lieu du 13 au 24 mars. Tous les détails se trouvent sur leur site web juste ici. Quel restaurant me conseillez-vous d’essayer ?

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