Sciences de l’activité physique: L’endurance des athlètes au cœur des recherches

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Claude Lajoie, professeur au Département des sciences de l’activité physique à l’UQTR, a configuré sa passion pour le cyclisme au centre de son projet de recherche. En effet, Monsieur Lajoie examine les facteurs influant la performance des athlètes. Dans un laboratoire à l’image d’une salle d’entrainement techniquement supervisé, il y fait progresser ses travaux.

Intérêt de recherche

Monsieur Lajoie, qui est aussi conseiller pour l’entrainement en endurance, s’intéresse particulièrement à la relation entre l’endurance et le dépassement des athlètes. Dans ses travaux, il porte une attention toute particulière aux performances et à leurs systèmes énergétiques. «Mon but est de casser les plafonnements des athlètes pour les soutenir vers le chemin de la performance», explique le professeur. Il espère ainsi faire bénéficier ses trouvailles dans la réalité du monde des sports.

Toujours dans cette optique, il veut éclairer le cas des athlètes de haut niveau qui, eux aussi, peuvent être confrontés à des difficultés d’ordre physique. «Les athlètes de haut niveau s’entrainent beaucoup dans l’espoir de mieux performer, mais il arrive qu’ils plafonnent et les performances physiques ne sont plus au rendez-vous», insiste Monsieur Lajoie. Ce dernier explique que plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de ce trouble qui empêche l’athlète de progresser. Seul un test permettra de déterminer les causes de ce plafonnement qui sont spécifiques.

Le test des trois minutes

Dans sa démarche, le professeur Lajoie veut vérifier le dysfonctionnement d’un des systèmes énergétiques – aérobie ou anaérobie – comme cause possible du plafonnement des athlètes à travers le test des trois minutes à effort maximal. L’athlète, le nez bouché pour les besoins de l’expérimentation, s’installe sur un vélo de course, branché à différents tuyaux et instruments de mesure, à savoir un dynamomètre, un spectrophotomètre, etc. Sous la supervision et les encouragements de Monsieur Lajoie, l’athlète doit s’investir à fond et développer une puissance «pic», comme dans un vrai contexte de compétition. «Le test est appréhendé par les athlètes, parce que l’effort est violent. Celui-ci doit essayer de survivre jusqu’à l’écoulement de ces trois minutes», raconte le chercheur.

«Les athlètes de haut niveau s’entrainent beaucoup dans l’espoir de mieux performer, mais il arrive qu’ils plafonnent et les performances physiques ne sont plus au rendez-vous.» – Claude Lajoie, professeur au Département des sciences de l’activité physique.

À travers cette méthode, le professeur-chercheur veut être en mesure de distinguer l’opérationnalité des deux systèmes énergétiques pendant une compétition et pendant un entrainement, et vérifier s’il y a un système qui pourrait faire défaut. «Durant le test, il a été possible de mesurer la consommation maximale d’oxygène par le corps entier et de comprendre la raison pour laquelle une personne déploie moins de puissance de travail», rapporte Monsieur Lajoie. Cette expérimentation permet de rendre compte du fonctionnement des systèmes énergétiques, normal ou plus faible, d’un athlète. Le chercheur précise que «si une personne a un système aérobie particulièrement faible, des entrainements par intervalles lui sont conseillés».

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