
Du 19 au 26 mars s’est célébrée en Mauricie la Journée internationale de la Francophonie. Sous le thème régional «Fiers au cœur de la Francophonie», spectacles, conférences, matchs d’improvisation et autres activités culturelles variées se sont enchaînés, avec un seul but: promouvoir l’importance du français.
Qu’est-ce que la Journée internationale de la Francophonie?
Fêtée pour la cinquième année consécutive dans la région, la Journée internationale de la Francophonie est une initiative de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), institution qui regroupe 84 états ayant le français pour langue commune.
S’inspirant de l’OIF, les douze collaborateurs de cette édition 2017, dont l’Université du Québec à Trois Rivières (UQTR), ont organisé une quarantaine d’activités à Trois-Rivières et aux alentours. Dictée de la Francofête 2017, ouverture officielle du 29e Salon du livre de Trois-Rivières, visites guidées à Boréalis: il y en a eu pour tous les goûts.
Le monde universitaire
Sylvain Benoit, président du comité de la Journée internationale de la Francophonie en Mauricie et directeur du Bureau de l’international et du recrutement (BIR), explique: «À l’UQTR, c’est notre quotidien de faire la promotion du français et des valeurs que porte la Francophonie, telles la paix, la démocratie, l’égalité, la diversité linguistique et culturelle, pour ne nommer que celles-ci. Notre implication dans l’organisation de la Journée internationale de la Francophonie en Maurice est donc tout à fait naturelle». L’UQTR a notamment accueilli le 21 mars Christine St-Pierre, ministre des Relations internationales et de la Francophonie du Québec (MRIF), autour d’un discours intitulé «50e anniversaire du MRIF: le Québec célèbre la Francophonie».
«À l’UQTR c’est notre quotidien de faire la promotion du français et des valeurs que porte la Francophonie.» ― Sylvain Benoit, président du comité de la Journée internationale de la Francophonie en Mauricie et directeur du Bureau de l’international et du recrutement.
Donner la parole aux étudiants
Shao-Shiuan Wang, étudiante taïwanaise en première année de baccalauréat en arts, explique que c’est par le biais du Québec qu’elle a appris à aimer la langue de Molière: «En fait, je voulais aller au Québec pour être étudiante en échange, donc je dois apprendre le français.» Elle raconte: «Je pense que le français est très difficile à cause de la conjugaison, mais c’est une belle langue romantique.» Tara Maisonnet, étudiante de la Guadeloupe en première année de biologie médicale, renchérit: «La francophonie permet de créer une unité entre des personnes ayant différentes richesses grâce à une même langue parlée.»