Soccer masculin : Les Patriotes manquent la finale de peu

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Après un match serré en quart de finale, les Patriotes se sont inclinés devant les Carabins de l’Université de Montréal, mettant ainsi un terme à leur participation aux séries éliminatoires, ainsi qu’à leur saison d’hiver.

Leur match de quart de finale avait un arrière-gout de déjà vu pour les athlètes et les partisans qui les ont suivis à la saison d’automne également. En effet, à la fin 2012, c’est par deux matchs serrés départagés en tirs de barrage que les Patriotes sont allés chercher leur médaille d’or aux championnats provinciaux, puis de bronze aux championnats canadiens.

C’est donc encore après avoir chaudement disputé un match sans toutefois réussir à compter et en ne laissant passer aucun ballon adverse que les Patriotes se sont retrouvés en tirs de barrage le 10 mars dernier au Centre Alphonse-Desjardins du Cap-de-la-Madeleine. Seule différence avec les occurrences similaires de 2012, leur adversaire était l’équipe des Stingers de Concordia. C’est grâce aux buts de Gabriel Lehouillier et de Valentin Seger, en plus de l’arrêt du 3e tir des Stingers par Raphaël Bélanger-Vaillancourt, que les Patriotes ont pu accéder à la demi-finale du 17 mars.

«Nous étions heureux du résultat malgré une performance parsemée de grande nervosité avec le ballon, explique l’entraineur-chef Pierre Clermont. Nous n’avons pas su imposer notre rythme de jeu à Concordia et notre défensive a été encore une fois intraitable.» Il fait aussi remarquer qu’il s’agissait d’un 3e blanchissage consécutif pour Raphaël Bélanger-Vaillancourt.

Il faut aussi mentionner la performance de Francis Labrie au poste de stoppeur, en remplacement de Geoffrey Jouvin, qui était blessé, et de la recrue Maxime Cormier au poste d’arrière droit. Enfin, Louis-Thomas Fortier a aussi offert une solide performance à cette occasion en dominant le redoutable attaquant des Stingers, Andrew Bryan, ce qui lui a valu le titre de joueur du match.

La demi-finale s’est déroulée le dimanche 17 mars au Centre sportif Marie-Victorin à Montréal contre les Carabins de l’Université de Montréal. Il ne restait plus que ce match entre eux et le titre qu’ils ont arraché à l’Université Laval à l’automne, alors qu’ils avaient connu un début de saison difficile et qu’ils avaient remporté tous les honneurs contre toute attente. La parité est telle dans cette ligue qu’il est très difficile de faire des précisions sur les gagnants potentiels. Les équipes en tête de classement ont en effet des nombres de défaites et de victoires des plus comparables.

«Nous étions heureux du résultat malgré une performance parsemée de grande nervosité avec le ballon.» -Pierre Clermont, entraineur-chef

Il n’est donc pas si étonnant que l’Université de Montréal ait finalement eu raison des Patriotes. En effet, l’équipe n’occupait qu’une seule position au-dessus de l’UQTR, soit la deuxième place, alors que l’UQTR se plaçait troisième à la fin de la saison régulière. Les Montréalais n’avaient qu’une victoire de plus que les Trifluviens et les deux équipes affichaient le même différentiel de points. C’est dire à quel point elles étaient d’un calibre similaire, du moins sur papier.

La saison des Patriotes s’achèvent donc en demi-finale et si la défaite est amère, elle n’offre au moins aucun doute, les Patriotes n’ont pas fait ce qu’il fallait lorsque cela comptait, car l’Université de Montréal l’a emporté 3 à 1 sur l’UQTR. Au moment d’écrire ces lignes, aucune autre information ne permettait de comprendre ce qui avait manqué aux Trifluviens pour l’emporter lors de ce match à l’étranger.

Les Patriotes peuvent tout de même s’en aller la tête haute, car ils se sont bien battus et ont offert une superbe saison à leurs admirateurs, leur permettant de rêver jusqu’à la dernière minute.

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