Le dimanche 20 janvier, les deux équipes de soccer de l’UQTR affrontaient les équipes de McGill au Centre sportif Alphonse-Desjardins (CSAD) au Cap-de-la-Madeleine. Les deux équipes avaient perdu la semaine précédente contre Laval et espéraient bien obtenir une meilleure fiche cette fois-ci.
Les femmes ont atteint cet objectif en inscrivant un match nul contre l’équipe de McGill. Après seulement une vingtaine de minutes, la marque était déjà inscrite. Les Patriotes, qui manquaient un peu de volonté de vaincre la semaine précédente, semblaient survoltées! Il y avait de la fébrilité dans le jeu et les joueuses se sont créé de belles occasions en attaque. Il s’en fallait de peu pour les concrétiser.
Les Trifluviennes ont aussi bien réussi à repousser les nombreuses montées des filles de McGill et elles ont férocement défendu leur moitié du terrain. D’ailleurs, même les défenseurs ne se faisaient pas prier pour monter la balle dans le camp adverse, comme l’a fait Mélissa Charron, à quelques reprises, réalisant pratiquement un pied-de-nez à ses coéquipières à l’attaque!
Une panne de courant durant la mi-temps a retardé la deuxième demie des filles, et donc aussi le match des hommes qui suivait tout de suite après. Peut-être est-ce ce qui a dérangé les athlètes de l’équipe masculine qui, après avoir pris l’avance 1 à 0 à la 22e minute de la première demie, paraissaient avoir aussitôt oublié la recette de leur succès! «Jouez au sol! Jouez pour conserver le ballon! Jouez simple!», les encourageait leur entraineur, M. Pierre Clermont. Sitôt ces conseils proférés, on voyait le ballon voler au-dessus des têtes!
Les Patriotes ont accumulé de précieux points ce dimanche.
La discussion de la mi-temps a certainement recoupé ces conseils, car les Patriotes sont allés chercher trois points de plus en deuxième demie, prenant la tête 4 à 0. Jean-François Fournier, capitaine et arrière, a effectué un superbe travail de placement de la balle au centre du terrain. Un travail subtil, mais essentiel. Il faut aussi noter les deux points comptés par Yannick Fournier aux 80e et 82e minutes à un moment où les Patriotes retrouvaient le rythme qui leur avait valu de belles occasions plus tôt.
La défensive n’a connu qu’une faille, à la 90e minute. Après avoir profité de l’inattention et d’un certain manque de finition chez les joueurs de McGill pendant tout le match, les hommes ont baissé leur garde alors qu’il ne restait que quelques secondes au match. Néanmoins, les Patriotes ont accumulé de précieux points ce dimanche. Si on se fie à la précédente saison, il y a une grande parité dans la ligue et les équipes ont besoin de tous les points qu’ils peuvent obtenir afin de se créer une fiche, sinon un différentiel de points, qui les avantagera lorsque cela deviendra primordial.