Le 25 janvier dernier avait lieu le vernissage de Société-écran, une exposition signée Étienne Tremblay-Tardif. La Galerie R3 accueillera celle-ci jusqu’au 16 mars 2024.
Un artiste dévoué
En tant qu’artiste, Tremblay-Tardif ne laisse pas sa place. Diplômé en histoire de l’art et études cinématographiques en plus d’avoir une formation en arts visuels, il est plus que bien équipé pour créer de belles expositions réfléchies. Il s’attarde à cette tâche depuis maintenant une dizaine d’années. Parfois, il change son chapeau d’artiste pour être également chargé de cours à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQAM. En ajout à ses diplômes, il y a des trophées. À plusieurs reprises, il a été honoré pour divers sujets, dont la recherche.
Les journaux au premier plan
Société-écran est un travail artistique axé sur les informations transmises dans notre vie. Grâce, entre autres, à la photographie, la sérigraphie et l’acrylique, Tremblay-Tardif utilise l’actualité du passé pour nous faire voir la culture de l’information. D’anciens journaux sont marqués par de grosses marques noires. Celles-ci rendent illisibles certaines parties écrites.
Ces marques noires se retrouvent partout dans l’exposition. C’est aussi le cas pour les journaux. Peu importe le médium, ce qui a fait l’actualité il y a quelques années se retrouve sous une autre forme et avec une toute autre utilité. Parfois, nous faisons face à des lampes, à des toiles ou encore à une gigantesque murale. Rien n’est sous sa forme primaire et tout est partiellement couvert.
La liberté d’expression
L’exposition qui nous est présentée est un amalgame de journaux sous plusieurs formes. Cette répétition, voire accumulation, facilite l’interprétation des œuvres puisqu’elle sous-entend une uniformité dans le message. Certains diront qu’il n’est pas simple à comprendre puisqu’il n’est pas dit explicitement. Or, en associant le titre de l’exposition et les journaux, il est fort probable que le message tourne autour d’une critique de la société et de notre consommation de l’information. Par la suite, les variantes de la signification sont propres à chacun.
Certaines personnes pourraient penser que peu importe la forme sous laquelle nous consommons l’information, il y aura toujours une part de subjectivité, que peu importe ce qui nous est montré, nous allons retenir ce que nous voulons. D’autres pourraient trouver une signification plus simple en pensant qu’il y a toujours une part de mensonge dans ce que les médias nous transmettent.
La force de cette exposition est la grande liberté d’interprétation dont jouit le public.
De plus, les œuvres sont visuellement agréables à regarder. De différentes formes, grandeurs et médiums, la variation crée une belle esthétique.
Société-écran, à la Galerie R3 jusqu’au 16 mars 2024. Cette exposition est un incontournable pour les fans d’arts et les critiques de la société.