Soirée rock au café bar le Zénob: Tous Azimuts, de la littérature à la musique

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Tous Azimuts était de passage au café bar le Zénob le vendredi 14 mars dernier. Photo : Félix Perron-Brault
Tous Azimuts était de passage au café bar le Zénob le vendredi 14 mars dernier. Photo : Félix Perron-Brault

La bande de Québec, Tous Azimuts, s’est présentée le vendredi 14 mars dernier au café bar le Zénob du centre-ville de Trois-Rivières pour présenter la version rock de son spectacle.

La troupe de Québec était accompagnée de la chanteuse folk-pop Mélanie Sants qui s’est produite en première partie. La musique sympathique de Mélanie Sants a su se percer un chemin dans les dédales de ce sous-sol mythique. L’écho de son mélange des genres folk, blues et même jazz a très bien reflété ses influences du monde tout en introduisant très bien le groupe principal de la soirée. Par contre, malgré une solide performance, sa formule demeure statique et emmurée dans les clichés; se présenter seule sur scène assise sur un tabouret une guitare à la main, il n’y a malheureusement rien de novateur dans cette formule.

Tous Azimuts est ensuite débarqué sur la scène en formule rock devant un Zénob presque complet. Ils ont choisi une formule électrique, c’est-à-dire d’utiliser tous les instruments électriques comme la guitare, le clavier, la basse et la guitare du type lap-steel. Par contre, la formule acoustique, préconisée à certains moments sur l’album, aurait peut-être été mieux adaptée pour l’endroit et aurait rendu davantage justice à la voix douce et contrôlée de Jordane Labrie, la chanteuse de la formation.

Tous Azimuts ou dans tous les horizons

Les cinq membres de la formation ont fréquenté la même école secondaire. Ce n’est cependant que depuis trois ans qu’ils sont embarqués dans le projet musical sorti directement de la tête de Clément Desjardins, celui qui compose la majorité de la musique et des paroles du band. Le nom Tous Azimuts peut sembler bizarre ou tordu, voire incompréhensible. Par contre, pour Desjardins, il est tout simple: «C’est le nom d’un des chapitres de la biographie de René Lévesque qui veut dire dans toutes les directions, de toutes les manières, mentionne-t-il. Même si René Lévesque parlait de ça lors du référendum de 1980, notre groupe n’est pas si politisé que ça, le nom était beau et nous reflétait bien.»

«La littérature m’influence beaucoup, notamment Jacques Poulin avec son célèbre Volkswagen blues, dit-il. Mais la poésie aussi pour le travail des mots. Il y a ces incontournables comme Gérald Godin, Roland Giguère et Gaston Miron, mais aussi le méconnu Denis Vanier qui va plus dans le trash.» – Clément Desjardins

Sans être engagée, la formation a une volonté de raconter et de partager sa vision du monde dans une langue qui se doit, selon eux, d’être belle. D’ailleurs, le choix de chanter en français allait de soi pour les cinq membres du groupe, même si ça représente parfois un plus grand travail. Le souci de la langue est apparent dans les textes du groupe, comme c’est le cas de la chanson Tiers nord qui lance un appel au voyage, sensiblement comme les fameux romans routes qui semblent avoir une grande influence sur le parolier Desjardins. «La littérature m’influence beaucoup, notamment Jacques Poulin avec son célèbre Volkswagen blues, dit-il. Mais la poésie aussi pour le travail des mots. Il y a ces incontournables comme Gérald Godin, Roland Giguère et Gaston Miron, mais aussi le méconnu Denis Vanier qui va plus dans le trash.»

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