Spectacle à la Maison de la culture: Xavier Caféïne, le professionnel

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Caféïne a brassé la cabane à la Maison de la culture de Trois-Rivières. Photo: Courtoisie
Caféïne a brassé la cabane à la Maison de la culture de Trois-Rivières. Photo: Courtoisie

Xavier Caféïne était de passage à la salle Anaïs-Allard-Rousseau de la Maison de la culture de Trois-Rivières pour y présenter son dernier album New Love le 31 octobre dernier. Il s’est amusé comme un fou sur scène en offrant une performance authentique comme seul lui peut le faire. Il a rocké la cabane en présentant un spectacle rempli d’énergie et à couper le souffle.

Le rockeur s’est présenté sur scène sans instruments, mais accompagné de quatre musiciens qui jouaient de la batterie, de la guitare électrique, de la basse et du piano synthétiseur. Parfois, Caféïne tapait sur un bass drum pour tenir le rythme ou pour tout simplement s’amuser. Il a entamé le bal avec une chanson de son dernier album, Electric, qui a su faire lever la centaine de personnes qui s’était déplacée pour voir l’artiste à l’œuvre. En plus de présenter des chansons tirées de son dernier album, il a en offert plusieurs à son public qui se retrouvaient sur ses anciens albums, dont Montréal et la fameuse Gisèle.

Même si ces anciennes chansons ont été fort appréciées des Trifluviens, sa nouvelle mélodie New Love a volé la vedette. Les airs du piano synthétiseur et les rythmes effrénés de batterie, jumelés à la voix juste et franche de Caféïne et aux sons éclectiques de guitare électrique, ont tout simplement ravi les spectateurs.

Xavier Caféïne, le professionnel

Malgré son air désinvolte de rockeur, Caféïne est un vrai professionnel. Il est méthodique et perfectionniste dans sa musique. Son dernier album a été enregistré avec le célèbre producteur Gus Van Go à New York. «J’ai passé deux mois là-bas à faire l’album», dit-il.

«J’écris les textes en anglais au départ et je me fis à la sonorité des mots. Ce n’est pas une traduction des textes de l’anglais au français. Le sens du texte ne m’intéresse pas.» – Xavier Caféïne.

Même s’il est entouré de musiciens hors pair en spectacle, il joue tous les instruments en studio d’enregistrement. «En studio, je suis seul depuis trois albums. Je commence par la batterie et ensuite je construis là-dessus», avoue-t-il.

New Love, album en anglais

L’album Gisèle, paru en 2006, a lancé la carrière de Caféïne en lui faisant une place dans le monde de la musique plus populaire au Québec. Bushido, album paru en 2009, a continué l’aventure francophone du rockeur, mais voilà qu’il revient avec un album en anglais avec New Love. Le fait de chanter en anglais est attribuable au processus de création de l’artiste. Le chanteur rock n’a pas de règle d’or lorsque vient le temps d’écrire, mais en général il commence par écrire la musique, et ensuite il trouve les mots. «Ce sont souvent les mots en anglais qui sortent le plus facilement sur ce rock qui est une musique anglo-saxonne, ce n’est pas une affaire de fierté ou d’identité, c’est juste comme ça», avoue-t-il. Caféïne se fit à la musicalité des mots lorsqu’il compose. «J’écris les textes en anglais au départ et je me fis à la sonorité des mots. Ce n’est pas une traduction des textes de l’anglais au français. Le sens du texte ne m’intéresse pas», lance-t-il. Sa chanson New Love en anglais et L’Orpheline en français sont de bons exemples de ce processus, car ces deux chansons partagent la même trame musicale, mais n’ont pas le même sens au final.

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