Université du troisième âge : Toujours apprendre, par simple plaisir

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Robert Champagne, président du comité de gestion, Ginette Vadnais, responsable des relations avec les apprenants et Jacques Rainville, membre du comité de gestion. Photo: M. Lortie
Robert Champagne, président du comité de gestion, Ginette Vadnais, responsable des relations avec les apprenants et Jacques Rainville, membre du comité de gestion. Photo: M. Lortie

Le 29 août dernier, l’Université du troisième âge (UTA) recevait des centaines d’apprenants lors de sa Journée Découvertes qui marquait le début de la période d’inscription pour la session d’automne 2013.

Dans le hall du Centre intégré en pâtes et papier (CIPP), les futurs apprenants de 50 ans et plus ont pu discuter avec des professeurs de divers domaines d’étude, échanger avec des bénévoles eux-mêmes apprenants au sujet de la vie étudiante à l’UTA, se familiariser avec les lieux et les salles de cours, et procéder à leur inscription.

Les programmes sont accessibles à tous, sans conditions de niveau d’étude, mais ils ne donnent droit à aucun diplôme professionnel et ils ne préparent à aucun examen. On s’y inscrit pour le simple plaisir d’apprendre, pour satisfaire sa curiosité. Les cours s’étendent sur 10 semaines, à raison de 2 ou 3 heures par semaine.

Offerts sous forme de cours-conférences, les 47 formations différentes touchent les principales sphères de l’actualité et du savoir, allant de la psychologie à la musique, de l’étude du Moyen-Orient à la philosophie. Un enseignement de niveau universitaire est assuré en profondeur par d’anciens ou d’actuels professeurs des Cégeps ou des Universités. L’UTA recrute d’ailleurs actuellement 13 nouveaux professeurs.

Robert Champagne, président du comité de gestion, est fier de la hausse de 10 à 15% du nombre d’apprenants par année depuis son lancement en 2009, avec plus de 2000 apprenants attendus cet automne. Il rappelle que son succès fulgurant ne serait pas possible sans l’aide précieuse de ses bénévoles.

«La mère d’un jeune homme avec qui j’ai discuté à l’Université m’a rappelée pour me remercier d’avoir fasciné et inspiré son fils à poursuivre ses études.» -Claire Germain, bénévole et apprenante de l’UTA.

Selon Ginette Vadnais, responsable des relations avec les apprenants, «le fait de voir des personnes du troisième âge à l’université peut aussi inciter les jeunes à continuer d’étudier.» C’est d’ailleurs ce qui s’est produit pour Claire Germain, bénévole pour le comité d’accueil. «La mère d’un jeune homme avec qui j’ai discuté à l’Université m’a rappelée pour me remercier d’avoir fasciné et inspiré son fils à poursuivre ses études. C’est absolument fabuleux, on apprend tout le temps», dit-elle enthousiaste.

Étendre son service à la communauté

Suite à l’engouement des municipalités pour offrir un accès à des formations de niveau universitaire à leurs citoyens sans qu’ils n’aient à se déplacer très loin, l’UTA compte maintenant 9 points de service, soit Batiscan, Gentilly, Nicolet, Saint-Élie-de-Caxton, St-Narcisse, Saint-Tite et, depuis janvier, Shawinigan, La Tuque et Louiseville.

Ces développements auprès des gens du troisième âge s’inscrivent significativement dans la mission de l’UQTR, soit dans «le partage et la diffusion du savoir», et contribuent activement aux objectifs de cette dernière «d’évoluer avec la communauté et d’étendre son offre de services à la collectivité en étant connectée à son milieu».

Pour s’inscrire jusqu’au 20 septembre et pour obtenir plus de détails au sujet de la programmation d’automne 2013, il suffit de consulter le site web de l’UTA au www.uqtr.ca/uta ou de téléphoner au 819 376-5011, poste 2109.

À surveiller : Les lundis de l’UTA offre quatre conférences avec des professionnels ouvertes au grand public, sans inscription, au coût de 10$. 

 

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