UQTR : les conditions de la mise en œuvre de la politique des arts discutées lors d’une Table ronde

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Comment mettre en œuvre la politique des arts et de la citoyenneté culturelle à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) ? Cette question a été au centre de la Table ronde organisée le jeudi 23 mars, au sein de cette même institution, par le Laboratoire de recherche sur les publics de la culture.

Table ronde sur la mise en œuvre de la politique des arts et de la citoyenneté culturelle de l’UQTR. Crédits : Journaliste.

Il s’agit de la toute première politique des arts et de la citoyenneté culturelle dont s’est dotée l’UQTR, et ce depuis 2021. Les conditions de sa mise en œuvre ont été quelque peu perturbées par la pandémie.

Cette politique se décline en quatre orientations majeures, à savoir : la participation culturelle, la démocratie culturelle, la diversité culturelle ainsi que le maillage culturel.

Alors que la situation est désormais revenue à la normale, les professeurs Marie-Claude Larouche et Hervé Guay, respectivement des départements des Sciences de l’éducation et de Lettres et communication sociale, mènent une étude exploratoire sur les conditions de la mise en œuvre de ladite politique, en lien avec le Plan stratégique de l’UQTR.

En témoigne la table ronde comodale du jeudi 23 mars dans le hall d’entrée Gilles-Boulet du pavillon Albert-Tessier.

Propositions des intervenants

Pour l’occasion, six invités, en plus des intervenants en ligne et dans le hall, ont formulé des propositions concrètes sur la manière dont la politique des arts et la citoyenneté culturelle devait être mise en place à l’UQTR.

Pour, entre autres, bien implémenter cette politique, Jean-François Millaire, doyen de la recherche et de la création de l’UQTR, qui s’exprimait lors de la Table ronde, a souhaité voir la création des postes de conseillers en développement culturel. Des ressources humaines qui pourront être utiles à la mobilisation des stratégies et fonds nécessaires pour la promotion de la culture.

Trouver des espaces pour la culture

Sur le plan financier, à l’instar du programme financier qui permet aux chercheurs de soutenir leur publication ou la valorisation de leurs travaux de recherche dans les conférences, le doyen a proposé « la création d’un bonus culturel qui se greffe à une activité de diffusion ou à un événement culturel quelconque. On peut aussi penser à tout ce qui doit être fait pour la mise à disposition d’espaces à l’UQTR, à Trois-Rivières, à Drummondville ou ailleurs ».

Également présent à la Table ronde, Martin Lépine, vice-doyen a, pour sa part, insisté sur participation et l’adhésion d’un grand nombre de personnes en termes de passeurs culturels, d’ambassadeurs et d’autres intervenants culturels. Pour lui, la participation culturelle mène aussi au reste, à partir du moment où « on s’implique dans le projet ».

Le besoin d’un « cadre pour structurer »

À en croire la professeure, Marie-Claude Larouche, plusieurs initiatives intéressantes sur la promotion de la culture sont organisées partout à Trois-Rivières, mais le tout fonctionne en vase clos.

S’inspirant de Sherbrooke, où elle était avant de venir à Trois-Rivières en 2010, Mme Larouche suggère un « cadre pour structurer, soutenir, développer et diffuser des initiatives existantes et le faire en synergie avec les milieux culturels et régionaux dans différents campus, afin de bonifier les expériences, d’enrichir la vie communautaire qui se perd un tout petit peu et d’affirmer la citoyenneté culturelle chez tous les membres de la communauté universitaire ».

Nancy Kukovica, directrice générale de Culture Trois-Rivières, a salué la politique des arts et de la citoyenneté culturelle de l’UQTR, voyant en elle des « sources d’inspirations » qui sont commune à celle de la ville de Trois-Rivières. C’est dans ce sens que son intervention a tourné autour du maillage.

« Pour moi c’est important que d’abord et avant tout la communauté universitaire s’approprie sa politique, se faire ses propres ambassadeurs à l’interne et qu’ensuite elle puisse rayonner, qu’elle puisse faire des maillages avec la communauté dans laquelle elle s’inscrit », a dit Nancy Kukovica.  

L’importance des étudiants internationaux

Deux autres invités côté étudiants, Thibault Jousselin et Loic Kevin Ziemi, respectivement secrétaire général sortant de l’AGE et président du Complice de l’UQTR, ont plutôt plaidé en faveur de multiplication des initiatives culturelles au sein de tous les programmes de l’UQTR, rappelant que dans chaque étudiant international se trouve une richesse et une diversité culturelle à découvrir.

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