Va voir ailleurs (j’y suis) : Slam dit plus rien

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Par Sébastien Dulude, chroniqueur

Depuis la création en janvier 2007 de la Ligue québécoise de slam (LiQS) par les cellules slam de Québec (SlamCap) et Montréal (Slamontréal), il a coulé beaucoup d’eau sous les ponts du slam. Certains de ces ponts sont aujourd’hui impraticables, d’autres bien achalandés, d’autres encore ne mènent nulle part.

C’est peut-être la nature même du slam, par essence inclusive, qui fait qu’autant de dissensions se manifestent. Plus on invite de voix au chapitre, plus ces voix peuvent en effet dissonner. Mais il y a aussi la possibilité que des voix s’élèvent ou s’éteignent lorsqu’elles constatent qu’au sein de la grande famille du slam (la «slamille»), on compte de plus en plus de désertions. Préoccupant problème pour ces espaces démocratiques de poésie où les poètes publiés sont rarissimes et où les artistes de la rime-qui-spinne-quand-la-société-m’opprime sont légions.

Voici un bref rappel de certains faits qui éclairent la situation actuelle.

Actualités du slam

Les 17 et 18 septembre derniers à Montréal, avait lieu la 5e édition du Grand Slam, le tournoi annuel de slam qui oppose toutes les cellules slam du Québec. Toutes? Non! Car un village peuplé d’irréductibles Sherbrookois résiste encore et toujours à l’envahisseur… Mais cette boutade est inexacte, les faits sont plutôt que pour la première fois depuis 2007, l’équipe de Sherbrooke ne s’est pas présentée au Grand Slam de la LiQS, n’en faisant plus partie.

Or en 2010, l’équipe sherbrookoise avait fort bien paru en occupant pour une deuxième année consécutive la 2e place à l’issue du tournoi, tandis que son slameur étoile, David Goudreault, remportait la palme individuelle. Conséquemment à cette victoire, Goudreault avait été invité à participer à la Coupe du monde de slam de poésie en France, qu’il a remportée en juin dernier devant 15 des meilleurs slameurs au monde. L’équipe sherbrookoise avait par ailleurs gagné l’édition 2008 du Grand Slam et comptait donc parmi les piliers les plus stables de la LiQS.

Ce coup de théâtre a naturellement fait beaucoup jaser au sein de la LiQS. D’autant que cette année, la cellule de slam de Lanaudière était également absente du Grand Slam. Des dissensions quant à l’administration de la LiQS seraient à l’origine de ces départs.

Outre ces retraits, on remarque cette année que la donne a passablement changé dans la slamosphère. Rimouski était représenté pour la première fois au Grand Slam. SlamOutaouais a accédé au titre de champions 2011, comptant parmi ses membres le meilleur slameur individuel du tableau. Et Québec a atteint la seconde place du tournoi, sa meilleure position depuis 2007. L’équipe de Québec compte à l’intérieur de ses rangs deux slameurs d’expérience (Annie Beaulac et Paul Dallaire) et un slammestre des plus compétents en la personne d’André Marceau. Celui-ci tient, en plus des slams mensuels, des slam sessions qui permettent de recruter à l’année et de présenter des équipes qui ont du relief.

Et Trois-Rivières dans ce dynamique paysage? Malheureusement, Slam Mauricie n’a impressionné personne au dernier Grand Slam. Dernier sur 5 en 2010 et cette année, Slam Mauricie n’a plus rien de la fougue et la diversité qui caractérisaient son équipe de 2009, qui avait atteint à sa première année une respectable 4e place sur 6 dans un tournoi fort relevé (où Sherbrooke et Gatineau avait terminé ex æquo 2e-3e, c’est dire combien c’était serré).

Le slam en Mauricie

Après 3 années d’existence, Slam Mauricie a manifestement besoin de nouveau sang. Ou de déclarer forfait si tous les moyens pris pour en assurer la vitalité ont été vains. Il est important de savoir que de nombreux slameurs parmi les plus doués et intéressants de la région ne participent plus aux soirées de Slam Mauricie. À l’évidence, il y a un os dans le baloney.

Ce n’est pas comme si aucun symptôme n’avait annoncé cette déconfiture. La dernière entrée du blogue de Slam Mauricie, du 22 février 2011, n’est là que pour annoncer la sortie du CD du slammestre de Slam Mauricie, Mike McNeil. Son album, ironiquement, s’intitule Rien n’a changé.

Très vrai : depuis cet événement mémorable, pas un mot sur la saison 2011, sur ses finales, sur ses représentants délégués au Grand Slam, sur leur expérience du grand tournoi. Le site .com de l’organisation est quant à lui inactif depuis 2010. McNeil aura sans doute préféré nous tenir informés par Facebook, où le groupe Slam Mauricie rejoint une foule astronomique de 88 membres.

Pour ma part, le slogan de Slam Mauricie «Force et Slam» suffit à m’embarrasser, et je n’ose pas m’attarder à son regrettable logo qui représente un individu hurlant et arrachant sa camisole. Dans le réseau de Mike McNeil, on rejoint aisément les artistes de la parole puissante et musclée, mais pour ce qui est du sens de la nuance, de la beauté du verbe bien manié, de l’intelligence de la parole désarçonnante, niet.

Mike McNeil a choisi pour animal de totem une scie ronde (cf. son logo personnel), pendant qu’un Guy Perreault de SlamOutaouais, champion individuel 2011, est l’emblême même de la patiente tortue de la fable de La Fontaine. Et les lièvres courent dans tous les sens. Heureusement, le vent tourne à la LiQS; les slameurs fins, imaginatifs et pourvus d’humour ont clairement la cote. Slam Mauricie, à l’heure actuelle, n’est définitivement pas l’incubateur de ce type de slam.

Ils sont où, alors, les slameurs intéressants en Mauricie? Voici un tuyau, un bon nombre d’entre eux seront au Iron Slam organisé dans le cadre du OFF-Festival international de Poésie de Trois-Rivières. Marathon du slam, l’exercice est d’amener les slameurs à se dépasser, à aller puiser jusqu’au fond de leurs tiroirs et à l’intérieur d’eux-mêmes. La soirée se tiendra le vendredi 7 octobre au café-bar Le Mot dit, rue Champlain, centre-ville de Trois-Rivières.

Souhaitons néanmoins que ce Iron Slam tienne plus de la détermination que du «combien tu benches?» parce que, sinon, le slam ne me dira vraiment plus rien.

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3 COMMENTAIRES

  1. Le jugement du corbeau sur sa branche.

    Et voilà le fromage sort du sac!
    Il est vrai qu’en tant qu’artiste ou organisateur, on se doit d’accepter la critique. Toutefois, le but d’un chroniqueur ou d’un journaliste est d’établir les faits. Là où je deviens un peu plus agacé, c’est quand l’auteur d’un article ou d’une chronique utilise un véhicule médiatique tel le journal Zone Campus pour faire un règlement de compte ou une vendetta personnelle, ce qui n’a rien à voir avec ce qui se passe dans le monde du slam en Mauricie. C’est exactement ce que Sébastien Dulude a fait dans cette chronique, une vendetta personnelle agrémentée de désinformation, puisque plusieurs éléments mentionnés dans cet article étaient inexacts. Slam Mauricie n’est pas une entreprise ou une Osbl. Non, Slam Mauricie est une organisation très modeste qui a pour seul et unique but de présenter six soirées de slam, deux demie-finale ainsi qu’une finale régionale afin de former une équipe pour le Grand Slam. Un point c’est tout. Le slam c’est du spectacle. Cet art oratoire se situe à l’opposé de la poésie littéraire et les deux formes d’art peuvent facilement cohabiter ensemble.
    Lors des soirées slam, les juges ne sont là que pour mettre du piquant et divertir la foule. Puisque ceux-ci sont choisis parmi les spectateurs, les gens votent avec leur cœur. Le but ultime : faire un texte sur scène, faire un bon show.
    Mon Album « Rien n’a changé », dont le titre soit dit en passant reflète la société d’aujourd’hui et non tout autre lien boiteux avec la scène slam, est encore plus senti lorsque je lis cet article…un mot qui me viens à l’esprit est mesquinerie.
    Je ne me souviens pas avoir vu Sébastien Dulude au Grand Slam de Montréal cette année (qui en passant s’est déroulé le 18-19 septembre et non le 17 et 18…) Comme quoi il est toujours bon pour un journaliste de vérifier ses sources. Votre chroniqueur n’a assisté à aucune soirée lors de la 3ieme saison de slam Mauricie alors il doit être difficile pour lui d’en faire une critique juste et valable. D’autant plus qu’il est toujours bien plus facile de critiquer sans discernement que de s’impliquer ou de faire des suggestions. Le jugement du corbeau sur sa branche.

    Sébastien Dulude, dont le titre exact au journal Zone Campus est correcteur (j’ai pris la peine de vérifier mes sources), a fait preuve d’un manque de professionnalisme flagrant en s’attaquant directement à Slam Mauricie et à moi-même, Mike McNeil, slammestre. D’ailleurs, je le félicite, il devrait faire partie du public lors de la prochaine soirée de Slam Mauricie le 5 octobre à l’embuscade. Le même Slam Mauricie qui selon M. Dulude a besoin de nouveau sang ou de déclarer forfait puisque les slameurs les plus intéressants de la région n’y sont pas. Je suis désolé mais ce jugement d’opinion douteux laisse supposer que les slammeurs de slam Mauricie sont de moindre qualité que les autres, et ce commentaire offensant les attaque donc directement. Je citerais ici le directeur de la LIQS, Ivy, qui dit « qu ‘il est inutile de vouloir comparer les poètes entre eux : chacun fait ce qu’il a à faire, dans son style, qu’on aime ou pas. »

    Chercherais –tu la confrontation ? *Serait-ce des gros bras que je lis dans tes yeux?
    (*Crédit à Guy Perreaut pour cette phrase en partie extraite de l’un de ses slams).

    Chercherais-tu à prendre ma place? Toi qui jadis avais organisé quelques soirées slam.
    Ou bien est-ce un pur hasard que cet article soit diffusé au lendemain de la pose d’affiche à l’UQTR. Serais-je en train d’uriner sur ton territoire universitaire ?
    Par contre il est facile avec l’Aide d’un pouvoir médiatique de faire du salissage … au point de critiquer jusqu’à mon logo, qui soit dit en passant n’est pas une scie ronde mais bien un soleil tribal! Mais peu importe ! Que viens faire mon logo dans une critique constructive.
    Voici ce que j’en retiens. Sébastien Dulude discrédite un évènement régional non subventionné afin d’en promouvoir un autre organisé par un de ses bon ami, en l’occurrence le Iron Slam, ainsi que le Off festival de poésie.
    Il cite dans sa chronique : « Ils sont où, alors, les slameurs intéressants en Mauricie? Voici un tuyau, un bon nombre d’entre eux seront au Iron Slam…. »
    Sur les 13 slameurs inscrits, deux semblent venir de la Mauricie, soit plus ou moins 1,5%.
    Mentionnons que Sébastien Dulude représente le Iron Slam et en fait la promotion sur divers médias professionnels en compagnie de son bon ami, le créateur de l’événement.
    Lorsque je lis cette chronique sans finesse ni professionnalisme qui se retrouve publiée dans un média universitaire, je me pose de fortes questions, surtout lorsqu’on s’attaque directement à ma réputation. Je serais porté à croire que cette soit disant chronique a été écrite entre 2 vers poétiques puisqu’elle a été publiée le jour même de la fête du dit chroniqueur!
    Le but ultime d’avoir la tête de quelqu’un, est la plupart du temps de vouloir prendre sa place. Et bien Sébastien, si tu crois pouvoir faire mieux, viens me donner un coup de main!

    Car dans les faits, moi, Mike McNeil, je ne suis qu’un bénévole qui met de son temps personnel afin de promouvoir le slam. Au-delà de l’égocentrisme artistique, il ne devrait pas y avoir de clan mais plutôt une seule fraternité. Voilà la raison d’être de Slam Mauricie. Nous ouvrons nos portes aux conteurs, poètes, slameurs, rappeurs et j’en passe. La règle ultime étant d’être l’auteur de son texte et de venir le scander (même en déchirant sa chemise) sur scène.
    Je profite donc de cette pause médiatique pour inciter les auteurs de la Mauricie à s’entraider au sein de leurs différents événements régionaux afin que la capitale de la poésie représente une tribune unique ainsi qu’une diversité éclatante.
    1 minute de colère nous fais perdre 60 secondes de bonheur (Auteur de la citation impossible à trouver), c’est pourquoi je ne garderai aucune rancune envers cet article. Le slam, ce n’est pas juste Slam Mauricie, nous invitons la Mauricie ainsi que la province à slamer dans leur salon!
    À titre indicatif, le slogan Force & Slam, la puissance des mots, prend son origine ou étymologie de cette façon :
    Force= Force de nos racines culturelles ainsi que le poids des mots quand vient le temps d’écrire une chronique (…)
    Slam= médium utilisé
    La puissance des mots = Toute guerre débute par un désaccord verbal …Il est toujours bon de réfléchir avant d’écrire.
    Au plaisir de vous voir le 5 octobre 2011 au Café-Galerie L’Embuscade pour une soirée de Slam!
    Mike McNeil

  2. Merci de ta réponse, Mike. Je viens d’en prendre connaissance.

    Sache d’abord que je ne cache aucun motif de vendetta personnelle derrière ma chronique. Mon but est de faire réagir les lecteurs sur des sujets culturels qui m’intéressent. Bien sûr que le style est piquant! C’est l’essence même d’une chronique.

    Ceci dit, on peut très bien ne pas entretenir un conflit personnel avec une personne, mais néanmoins questionner son leadership et l’image publique de l’organisation qu’il représente. On me connaît comme un acteur fortement impliqué dans le milieu culturel régional, tant underground qu’officiel, et je suis à même d’évaluer, à partir de ce que je vois, semaine après semaine, que la scène que tu animes n’entretient strictement aucun lien avec l’effervescence artistique qui prévaut actuellement. Toi et moi, nous ne croisons jamais, au grand jamais, nulle part : ni spectacles de poésie, ni événements multidisciplinaires, ni manifestations culturelles. Slam Mauricie vit présentement en isolement complet d’un formidable bouillon créateur qui mijote à high autour de Trois-Rivières. Elle est où alors, cette fraternité dont tu parles? À mon sens, le fardeau incombe à l’organisation de Slam Mauricie de revoir ses stratégies pour participer à son plein potentiel à la vitalité de la poésie émergente actuelle, tant trifluvienne que québécoise.

    À cet égard, je suis en désaccord avec l’affirmation que tu reprends d’Ivy, à savoir qu’il est inutile de comparer les poètes. Je suis de ceux qui croient fermement qu’il est primordial qu’un artiste évolue en contact rapproché avec ses pairs, afin qu’il puisse mesurer la portée de son travail, inévitablement destiné aux autres. L’art doit ressembler à la vie, et la vie est faite d’échanges constants. Et de risques : il faut savoir sortir de sa zone de confort. On reconnaît tout de suite un slameur qui ne fréquente pas la poésie : son travail sera truffé de clichés et tombera dans des écueils d’amateur. À un certain point, j’en ai eu marre de ce que je voyais à l’Embuscade.

    En ce qui concerne certains doutes que tu émets quant à mon envie de «prendre [t]a place», j’aimerais qu’il soit clair et entendu que mes intentions ne vont aucunement dans ce sens. Il est vrai que je porte plusieurs chapeaux, dont celui de concepteur d’événements artistiques, et je ne compte pas m’arrêter de travailler en ce sens. Je me concentre toutefois à générer mes propres événements : la région est bien assez grande pour accueillir tout ça. En plus de cette occupation, je suis effectivement correcteur au Zone Campus, de même que chargé de cours, et étudiant de doc, et poète, et musicien, et papa, et quoi encore. Tout comme on peut être slammestre et vendeur d’autos.

    Merci encore pour ton commentaire; j’apprécie particulièrement l’image du corbeau qui me va à merveille, dans toutes ses contradictions.

    Sébastien

  3. Voici donc que l’eau a continué de couler sous les pont de la St Maurice et que Slam Mauricie se prépare à compléter, le 7 mars prochain, sa saison régulière 2011-2012 par une soirée spéciale marquée par la présence de Ivy, slammeur reconnu et fondateur de la ligue de Slam du Québec à laquelle est rattaché le volet Slam Mauricie.

    À cette occasion seront dévoilées les actions projetées pour susciter un intérêt grandi envers cette tribune de parole libre qu’est le slam.

    À l’image de son initiateur international, Mark Smith, un américain de Chicago, lequel n’était pas un lettré académique, le Slam est un exercice cherchant à se démarquer des institutions, tout ayant conscience du risque insidieux d’en devenir une soi-même.

    Ainsi les premières manifestations du mouvement, pendant les années 80 au siècle dernier, empruntèrent les usages d’une joute sportive, alors que le public était invité à manifester bruyamment sa participation et à juger les prestations offertes, générant ainsi un désordre certain qui contribue à entretenir le caractère imprévu et spontané des événements.

    Depuis, les rencontres de slam ont conservé la forme générale d’une joute oratoire jugée par le public. C’est sous cette forme que les soirées Slam Mauricie sont présentées depuis quatre ans.

    Ce n’est pas la première fois qu’une opposition entre slam et poésie est remarquée, cela est même naturel. En suscitant la critique, le slam atteint son but.

    La parole est multiforme et, avec dureté ou douceur, raffinement ou brutalité, il est désirable qu’elle interpelle. Les éléments esthétiques, bien qu’utiles et certainement souhaitables, ne sont ultimement qu’accessoires.

    Il sera intéressant de remarquer que la poésie est d’abord un art écrit et publié, porté d’occasion par la parole, tandis que le slam, bien que soutenu par l’écrit, est une expression prioritairement orale et que c’est sous cette forme qu’il est d’abord rendu public.

    Cela peut parfois conduire au paradoxe du slammeur qui, tel le champion international David Goudreault, se déclarera désormais poète, au fur et à mesure que les textes supportant ses déclamations se retrouveront consignés, édités et publiés.

    On se prendra à penser, non sans une pointe d’ironie, que dès que l’on entreprend, en un effort nécessaire à la vie commune, de poser sur papier les termes d’une liberté, celle-ci commence aussitôt à s’étioler et que, si l’interrogation sur la nature de cette liberté est un débat souhaitable, il pourra se révéler mal avisé de vouloir en enseigner les conclusions, car l’histoire démontre que cet enseignement finit souvent par se faire au moyen d’une armée et d’un canon, au dépends de ceux qui auraient pu arriver à d’autres conclusions.

    La diversité est nécessaire, surtout inévitable, et il est rare que les formes d’expression engendrées aient la grâce de plaire universellement.

    On trouve de la force dans la pratique du respect et quand le jardin du voisin ne présente pas les cultures que nous souhaitons nous même entretenir, cela ne saurait être une raison d’y entrer pour le saccager.

    Alors, sans préjudice, invitation ce 7 mars prochain à venir faire un tour à l’embuscade, rue Badeaux, Centre-Ville Trois-Rivières, pour participer à une autre soirée Slam Mauricie et partager nos différences.

    Gilles Lajoie,

    alias  »Jail »

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