C’est à compter du week-end prochain que l’équipe de volleyball féminin des Patriotes fera officiellement son retour en division 1. Après avoir terminé au premier rang de la division 2 en 2019, les représentantes de l’UQTR se mesureront dorénavant aux meilleures formations québécoises. C’est donc un événement très important pour l’histoire de l’équipe que la troupe de Marie-Christine Mondor s’apprête à vivre. Les Patriotes se rendront donc à Montréal vendredi pour affronter l’UQAM, avant de recevoir l’équipe de McGill, aux CAPS, dimanche prochain.
« Le passage en division 1 c’est un double défi » admet d’emblée l’entraîneuse Marie-Christine Mondor. Les filles devront maintenant affronter des adversaires d’un plus haut calibre, mais aussi se relever d’une année d’inactivité qui a laissé des traces .
Suite à deux matchs hors-concours chaudement disputés contre l’Université Laval et McGill, Marie-Christine Mondor se disait agréablement surprise par la réponse de son équipe. « On n’est pas si loin. La clé sera de se fixer des objectifs à court terme, semaine par semaine, match après match, et s’en tenir au plan de match ».
«C’est un double défi»
– l’ENTRAÎNEUSE mARIE-cHRISTINE mONDOR
Division 1 versus division 2
Évoluer en division 1 signifie de se frotter aux plus grosses universités et aux meilleurs programmes de volleyball au Québec. Outre l’Université Laval et McGill déjà mentionnées, la division 1 est aussi composée de l’Université de Montréal, de l’UQAM, des Universités de Sherbrooke et d’Ottawa.
« Les filles sont plus grandes et frappent plus fort » résume l’attaquante Pénélope Dubé lorsqu’on lui demande d’énumérer ce qui distingue les deux divisions.
Au-delà de la qualité des adversaires, l’étudiante en chiropratique parle également d’un niveau d’engagement et d’implication beaucoup plus soutenu qu’en division 2.
« C’est plus d’heures d’entraînement et, en plus, nous avons des matchs toutes les fins de semaine. En division 2 c’est seulement deux tournois par session. C’est beaucoup plus demandant en division 1, mais ça permet un meilleur développement ».
Étant interne à la clinique de chiropratique de l’UQTR, la numéro 3 des Patriotes ne peut pas réduire sa scolarité, mais mentionne au passage que certaines de ses coéquipières ont choisi de prolonger un peu leurs études afin de consacrer plus de temps au volleyball.
«cE SONT DES PETITES GUERRIÈRES»
– mARIE-cHRISTINE mONDOR
Une équipe avec du caractère et de la cohésion
Lorsqu’on demande à l’entraîneuse Mondor de décrire la personnalité de son équipe, elle répond spontanément : « Ce sont des petites guerrières! »
Parlant de leur rapidité, Mme Mondor croit que les Patriotes peuvent avoir du succès en attaquant de tous angles. C’est une idée que partage aussi Pénélope Dubé : « Toutes les filles peuvent frapper la balle à tout moment et cette stratégie pourrait mêler nos adversaires ».
L’attaquante des Patriotes vante également l’esprit d’équipe qui anime la formation de l’UQTR et qui peut certainement faire la différence au cours d’un match serré. Pénélope Dubé mentionne que de nouvelles venues dans l’équipe auraient choisi le programme des Patriotes en raison de l’esprit d’équipe qui y règne.
«Toutes les filles peuvent frapper la balle à tout moment»
– l’ATTAQUANTE ET NUMÉRO 3 DES pATRIOTES, pÉNÉLOPE dUBÉ
Des départs et des arrivées
Avec le départ d’athlètes d’expérience, trois nouvelles recrues issues des rangs collégiaux viennent grossir les rangs de l’équipe. À cela s’ajoute une étudiante française qui sera à l’UQTR pour une session.
Marie-Christine dit vouloir miser sur le futur avec ce virage en regardant deux à trois ans vers l’avant.
« Nos recrues ont de l’expérience en division 1 collégiale et les autres joueuses de l’équipe connaissent le volleyball universitaire, donc c’est intéressant comme combinaison », ajoute Pénélope Dubé.
Rappelons que c’est dimanche prochain, le 17 octobre à compter de 14 heures, au CAPS, que les joueuses des Patriotes de l’édition 2021-22 amorceront leur saison locale. Les billets sont disponibles en lignes sur le site des Patriotes ou bien sur place. Le passeport vaccinal est exigé pour accéder au site. Le match est également présenté en webdiffusion.