Des surprises acrobatiques à en revendre: La LUITR affronte la LIM en deux matchs

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À la Chasse Galerie, la LIM et la LUITR étaient littérallement à cheval les uns sur les autres. Photo: Manon Chave
À la Chasse Galerie, la LIM et la LUITR étaient littérallement à cheval les uns sur les autres. Photo: Manon Chave

Pour les amateurs d’improvisation, les matchs spéciaux qui ont opposé la LUITR et la LIM, équipes à l’éternelle amitié rivale, lors des 15 et 16 février derniers étaient plus qu’attendus et grandement appréciés. Le match du lundi soir fut présenté comme de coutume à la Chasse-Galerie, alors que le second match se déroulait à la Maison de la culture où se produit chaque mardi la Ligue d’improvisation mauricienne.

Une équipe spéciale fut formée au sein de la LUITR afin de participer à la rencontre. Ainsi, les joueurs Jonathan Picard, Magali Brousseau Arcand, Gabriel B. Houde, Frédéric Bernard et leur capitaine Alexandre Marchand, offrirent à leur fidèle public universitaire un match pour le moins surprenant.

Au sein de la LIM, ce sont les joueurs Maxime Tanguay, Élodie Mongrain, Jocelyn Garneau, Alex Drouin et Vannessa Fortier qui vinrent fouler les planches de la Chasse-Galerie, dans l’espoir d’arracher une victoire à leurs rivaux.

Pour bien commencer cette série double de matchs, l’arbitre impartial Antoine Lacasse y va avec un titre bien placé pour la première improvisation: «Enfin, déjà!», une comparée opposant les joueurs Maxime Tanguay et Jocelyn Garneau remontant le temps jusqu’au 19e siècle aux joueurs Gabriel B. Houde essayant de provoquer la grossesse tardive de Magali Brousseau Arcand. Une première improvisation somme toute assez cocasse, remportée par la LUITR.

Fidèle à lui-même, l’arbitre ne lésina pas sur les pénalités qui accablèrent les joueurs dès la troisième improvisation. Mais ses titres et choix de catégories donnèrent lieu à une imagination débordante de la part des joueurs des deux équipes; notamment lors d’une improvisation à catégorie zapping où les joueurs devaient s’inspirer de leur corps. Le public eut alors droit à une danse exotique réussie de la part de Frédéric Bernard et d’un inattendu baiser entre Maxime Tanguay et Jocelyn Garneau. Preuve que l’on ne s’ennuie jamais dans un match d’improvisation.

Ce premier match qui fut très serré en raison des pénalités se solda avec un score de 10-9 pour la LUITR. L’étoile donnée par la LIM à la LUITR fut décernée à nul autre qu’Alexandre Marchand alors que celle donnée par la LUITR à la LIM se vit attribuer à Maxime Tanguay. Ce fut Jocelyn Garneau qui reçut l’étoile donnée par Antoine Lacasse.

Le public aura eu droit à des improvisations fortes en émotions. Photo: Gracieuseté
Le public aura eu droit à des improvisations fortes en émotions. Photo: Gracieuseté

Le lendemain soir, la LIM accueillit chez elle d’autres joueurs de la LUITR qui vinrent défendre avec brio leur ligue. Composée de Vincent Rainville, Alexandre Laramée Zouéki, Alexandrine Piché-Cyr, Francis Dugré-Lampron et leur capitaine Célane Dodier-Côte, l’équipe universitaire affronta les joueurs Louis-Étienne Villeneuve, Rémi Francoeur, Véronique Gagné, Laurence Gélinas et leur capitaine Henri Morrissette.

Fidèle à lui-même, l’arbitre ne lésina pas sur les pénalités qui accablèrent les joueurs dès la troisième improvisation.

C’est Benoit Pedneault qui fut le maître de jeu de la soirée, accompagné de Jocelyn Garneau comme animateur. Il faut dire que la LIM a un style de jeu tout de même bien différent de celui de la LUITR, puisqu’il n’y a pas d’arbitre. Le maître de jeu prépare ses thèmes et propose une sorte de défi aux joueurs à chaque improvisation, décidant également de la durée de celle-ci.

S’inspirant du fait que des joueurs universitaires venaient affronter la LIM, Benoit Pedneault décida de proposer des mots commençant par uni pour chaque improvisation. Le style plus sérieux et intellectuel des joueurs donna lieu à de brillantes interprétations et à toutes sortes de personnages.

Le public eut même droit à une improvisation où la gravité fut défiée par le joueur Vincent Rainville, et une autre dans laquelle tous les joueurs présentèrent un talent caché pour l’acrobatie.

Le public eut même droit à une improvisation où la gravité fut défiée par le joueur Vincent Rainville, et une autre dans laquelle tous les joueurs présentèrent un talent caché pour l’acrobatie, au péril même de leur vie. Un véritable spectacle peu cher payé.

Les joueurs terminèrent la soirée par une improvisation pendant laquelle ils se remémorèrent tout ce qu’ils avaient appris durant le match qui fut particulièrement agréable. Vincent Rainville reçut non sans surprise la mention donnée par la LIM, et Louis-Étienne Villeneuve reçut celle donnée par la LUITR. Le maître de jeu, quant à lui, honora le joueur Henri Morrissette. C’est la LIM qui remporta ce deuxième match.

Pour ceux et celles qui souhaiteraient assister aux matchs réguliers de la LIM, ils se déroulent tous les mardis soirs à la Maison de la Culture. Visitez leur page Facebook pour plus d’informations.

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