Les baisers de papier : Une fin de semaine au Salon du livre

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Les baisers de papier est une chronique littéraire bimensuelle mêlant poésie, amour et création. Cette semaine, je vous partage ma fin de semaine très remplie au Salon du livre de Trois-Rivières. Crédits : Camille Limoges

La semaine passée, à l’Hôtel Delta, se produisait l’événement littéraire tant attendu à chaque année : le Salon du livre de Trois-Rivières. J’ai décidé d’aller y faire un tour, car il s’agit d’un arrêt obligatoire pour une amoureuse de la littérature comme moi! J’ai alors passé ma fin de semaine à feuilleter des livres, à faire signer mes romans par mes auteur.e.s coup de cœur, à assister à divers événements littéraires, mais surtout, à passer de bons moments entourée de livres. Je voulais alors vous partager dans cette chronique ce que j’ai préféré lors de ma fin de semaine au Salon du livre de Trois-Rivières.

Les 40 ans du Sabord

Ariane Gélinas (à gauche) et Mélina Verrier (à droite). Crédits: Page Facebook du Sabord

Le samedi, en formule 5 à 7, j’ai assisté au lancement de la dernière revue du Sabord, le numéro 123 | rhizomes. Il s’agissait également d’une soirée hommage pour les 40 ans du Sabord. C’était devant un public enthousiasme que la co-directrice générale, Ariane Gélinas a animé la soirée. Denis Charland et Jean Laprise, fondateurs du Sabord, étaient présents et ont lu des textes en hommage à la revue. François Désaulniers et Monique Juteau ont également lu leurs textes hommage. Par la suite, quelques auteurs ont lu des textes mettant de l’avant le thème: rhizomes. Évidemment, ce ne serait pas un 5 à 7 sans une coupe de vin! C’est finalement avec une discussion entre les auteur.e.s et lecteur.rice.s que s’est terminé le lancement du dernier numéro du Sabord et de leur soirée-hommage à leur 40 ième anniversaire.

Le Slam poésie

Étant une poètesse dans l’âme, je ne pouvais pas manquer tout de suite après le lancement du Sabord, le Slam poésie! L’auteure en résidence du Salon du livre, Catherine Éthier, a lu son texte qu’elle a travaillé pendant la journée. Ensuite, ce sont les poètes et poètesses qui ont pris la parole en lisant leurs poèmes et textes poétiques. Ces derniers étaient accompagnés au piano. Cela a bien conclu ma soirée!

La dictée du Salon du livre

Ma participation à la dictée du Salon du livre 2023. Crédits: Journaliste

Pour une deuxième année consécutive, j’ai participé à la dictée du Salon du livre. Je dois vous dire qu’il s’agit d’une dictée de concours et que même si je considère ma connaissance de la langue française assez bonne, c’est en participant à la dictée que j’ai des doutes. Étonnamment (pas vraiment), je n’ai pas gagné. Je crois que je vais me souvenir du mot « dedandot » que j’ai très mal orthographié qui en fait était un « e-dans-l’o. » Mais sinon, je suis toute de même fière de ma performance! Je vais me reprendre l’année prochaine, peut-être que j’atteindrai au moins la troisième place?

Les séances de dédicace

L’écrivaine en résidence du Salon du livre: Catherine Éthier. Crédits: Dici.ca

Catherine Éthier est l’écrivaine en résidence du Salon du livre de cette année. Après avoir écouté le texte de Catherine Éthier le samedi soir, il fallait absolument que j’achète son livre : Une femme extraordinaire, qui était dans ma liste de livres à acheter prochainement. ET aussi, je voulais l’acheter cette journée-là, justement pour qu’elle me le dédicace. Catherine Éthier était très gentille et souriante. Je lui ai dit que j’avais assisté à sa lecture la veille lors de la soirée Slam poésie. Elle m’a ensuite avoué qu’elle n’avait pas encore terminé son texte qu’elle présenterait vers la fin de l’après-midi, mais qu’après le moment de dédicace, elle allait travailler uniquement dessus. Son livre reflète l’auteure qu’elle est : une femme extraordinaire!

Geneviève Pettersen. Crédits: Salon du livre de Montréal

Finalement, à 15h, il y avait une de mes auteures préférées. J’ai même consacré une chronique sur ses romans : Geneviève Pettersen. J’avais amené mes livres La déesse des mouches à feu et La reine de rien pour qu’elle me les signe. Je n’ai pas eu la réponse que j’espérais à la question : est-ce qu’il va y avoir une suite? Ce à quoi Geneviève Pettersen a répondu: « La déesse des mouches à feu n’était pas supposé avoir de suite. Je m’étais toujours dis que je n’allais pas la continuer. Jusqu’à temps que je commence à écrire La reine de rien et que je me rende compte que c’était Catherine, mon personnage principal. » Donc, même si elle ne jure pas qu’il va y avoir une suite, peut-être qu’elle sera aussi inattendue que La reine de rien.

C’est ainsi que s’est terminé ma fin de semaine au Salon du livre en cette 35ième édition! J’ai eu deux journées chargées, mais très enrichissantes! Je suis également allée à d’autres événements, en plus de rencontrer d’autres auteur.e.s, mais ce que je vous ai présenté est ce qui m’a le plus marqué lors de mon passage au Salon du livre cette année. J’ai déjà hâte à la prochaine édition l’an prochain!

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