À quelques dates de la fin de sa tournée «Partir avant», Rosie Valland s’arrêtait le 17 novembre dernier à la salle Louis-Philippe-Poisson de la Maison de la culture de Trois-Rivières. La jeune femme a offert un spectacle à la hauteur de son expérience acquise au cours de la dernière année, se témoignant par des arrangements musicaux fignolés.
En pleine possession
Presque à la même date l’année dernière, Rosie Valland prenait place dans le petit sous-sol du Zénob, l’air timide, alors qu’elle était encore peu connue du paysage musical. Le 17 novembre dernier, c’est une jeune artiste émergente beaucoup plus assumée qui posait les pieds dans une salle professionnelle du centre-ville de Trois-Rivières.
Presque à la même date l’année dernière, Rosie Valland prenait place dans le petit sous-sol du Zénob, l’air timide, alors qu’elle était encore peu connue du paysage musical.
Celle qui prendra son envol vers l’Europe d’ici le 3 décembre, pour une série de spectacles avec Lisa Leblanc, se distingue, tant par son authenticité que par sa douce voix, mielleuse et écorchée à la fois.
Alors qu’elle était accompagnée de son fidèle acolyte Jean-Philippe Levac à la batterie, de l’autre côté se retrouvait un nouveau visage au clavier. En effet, Frédéric Levac accompagne désormais la jeune chanteuse, en remplacement de Jessy Mac Cormack, qui est pleinement occupé ces derniers temps. Les deux musiciens et membres du groupe Pandaléon s’insèrent parfaitement dans l’univers de Rosie Valland par leur rock progressif planant.
Les nouvelles compositions de son maxi «Nord-est», sorties au printemps dernier, apportaient une luminosité agréable parmi les plus sensibles chansons de Partir avant, album écrit à la suite d’une rupture amoureuse.
Entre l’ombre et la lumière
Les nouvelles compositions de son maxi Nord-est, sorties au printemps dernier, apportaient une luminosité agréable parmi les plus sensibles chansons de Partir avant, album écrit à la suite d’une rupture amoureuse. La chanteuse a également offert une nouvelle chanson qui a figé le public, absorbé par la sensibilité des mots et de la musique.
Terminant sa performance par la chanson Olympe, possiblement la plus pop de son répertoire, Rosie Valland considère tout de même qu’il s’agit de sa chanson qui vieillit le mieux, tant par sa mélodie accrocheuse que par son contenu s’inspirant d’Olympe de Gouges, pionnière du féminisme français.