Mercredi le 13 mars dernier, au 1012 du Pavillon de la Vie Étudiante (PaVÉ), avait lieu un spectacle d’humour-bénéfice pour le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) mettant en vedette l’humoriste Yannick De Martino. Le tout était organisé par l’Association des étudiants en récréologie (ADER).
Lors de la soirée, plusieurs personnes portaient le cœur jaune en guise de solidarité au mouvement Consensus, une campagne, coorganisée par Sans oui, c’est non!, l’Union étudiante du Québec (UEQ) et la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ). Elle a pour but de faire la promotion d’une culture positive de la sexualité en abordant des thèmes comme le consentement, le respect et le désir mutuel. C’est ce que nous a expliqué la directrice de Sans oui, c’est non! Caroline Aubry-Abel en début de spectacle.
La coordonnatrice de CALACS, Joëlle Boucher, a également présenté la cause. Le CALACS regroupe des femmes qui luttent contre les agressions à caractère sexuel et qui aide les victimes, notamment par des services de prévention et d’hébergement. Aussi, elle a mentionné que des soirées comme ce spectacle-bénéfice qu’a organisé l’ADER font la différence. Depuis quelques mois, le centre dit avoir été ébranlé par toute la mouvance des dénonciations du mouvement #MoiAussi. Ainsi, il a besoin d’améliorer ses services et de s’adapter à ce mouvement.
Jonathan Côté, un ancien étudiant de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) en Loisir, culture et tourisme, a introduit la soirée d’humour avec un numéro. Maintenant étudiant à l’École nationale de l’humour, c’était le moment idéal pour lui de monter sur scène. Son spectacle était très adapté, puisque ses blagues faisaient référence à la vie d’étudiant et étaient spécifiques à l’UQTR. Le public s’est donc reconnu dans ses propos. Il a ensuite laissé la place à Yannick De Martino.
Même s’il avait présenté un numéro il y a quelques semaines sur la même scène en première partie de Stephan Fallu, le spectacle était loin d’être redondant. Yannick a beaucoup échangé avec le public, l’amenant à faire de l’improvisation selon les différentes interventions de la foule. Nous avions l’impression que le spectacle était tout simplement une discussion entre lui et la salle. La grande place qu’il a laissée à l’improvisation lui a sans doute permis de tester quelques blagues pour ses prochains spectacles.