Portrait de diplômée de l’UQTR: Geneviève Baril, artiste en arts visuels

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L’exposition «Ressac», présentée jusqu’au 3 décembre prochain à la Galerie d’art du Parc. Photo: Félix Michaud
L’exposition «Ressac», présentée jusqu’au 3 décembre prochain à la Galerie d’art du Parc. Photo: Félix Michaud

C’est de 2003 à 2006 que Geneviève Baril a complété son baccalauréat en arts visuels à l’UQTR. À la suite de cela, elle a continué à la maîtrise à l’Université Laval et l’a terminée en 2008. Aujourd’hui, l’artiste expose dans plusieurs galeries de la région et de la province, et est présentement à la Galerie d’art du Parc jusqu’au 3 décembre avec son exposition Ressac.

Depuis qu’elle habite à Champlain, cette petite municipalité située au bord du fleuve, elle y trouve beaucoup d’inspiration. Comme elle travaille avec des matières organiques pour tous ces projets, son milieu de vie est l’endroit tout indiqué pour être à l’affût. En plus de tous les projets créatifs qui occupent la majorité de son temps, Geneviève est également professeure de yoga, deux passions qui se combinent à merveille.

Il est intéressant de comprendre le processus qui lui a permis de présenter l’exposition Ressac, qui est composée de plusieurs éléments très différents, mais qui forment un tout complémentaire et cohérent.

Il est intéressant de comprendre le processus qui lui a permis de présenter l’exposition «Ressac», qui est composée de plusieurs éléments très différents, mais qui forment un tout complémentaire et cohérent.

Dans sa démarche artistique, Geneviève cherche une matière disponible en milliers d’exemplaires «qui [lui] permettra dans le processus de création de répéter sans cesse le même geste». Le but étant de créer une pièce unique avec un assemblage de matières individuelles. Bien que les matières organiques composent en grande partie ses expositions, elle se doit de ramener des éléments plus géométriques, plus zen. «Le plâtre, c’est la présence humaine dans l’ensemble, c’est la sensibilité au féminin», explique Geneviève.

Les roseaux lui sont apparus spontanément lors d’une balade au bord du fleuve, ce qui a été une révélation lorsqu’elle a aperçu la grande quantité de tiges brunâtres et poreuses. «Cette matière doit résonner à l’intérieur de moi lorsque je la trouve, elle doit être en cohérence avec ce qui se passe en moi et autour de moi en tant qu’artiste, elle doit créer un mouvement intérieur, un élan qui me poussera, malgré moi, à créer avec cette dernière». Cela a donc provoqué le début de la réflexion qui l’a menée à l’exposition que l’on peut découvrir à la Galerie d’art du Parc.

Les roseaux lui sont apparus spontanément lors d’une balade au bord du fleuve, ce qui a été une révélation lorsqu’elle a aperçu la grande quantité de tiges brunâtres et poreuses.

Dans le passé, Geneviève Baril a présenté quelques expositions dans différents lieux de diffusion en Mauricie, dont le Musée québécois de culture populaire et l’Atelier Presse papier. En 2010, elle a également exposé pour la première fois à la Galerie d’art du Parc avec son exposition La virginité du regard, qui était composée de milliers de plumes.

En plus de cela, Geneviève s’intéresse également à la photographie et elle a été récipiendaire 5 fois d’une bourse du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), dont une en 2017 pour le volet «recherche et création». Cela lui a permis de réaliser l’exposition Ressac. Les municipalités régionales de comté (MRC) des Chenaux, de Maskinongé, de Mékinac et les villes de La Tuque, de Shawinigan et de Trois-Rivières ainsi que Culture Mauricie, dans le cadre de l’Entente de partenariat territorial avec la collectivité de la Mauricie, ont également contribué à la réussite du projet.

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