
Le 20 mars dernier au pavillon Pierre-Boucher de l’Université du Québec à Trois-Rivières avait lieu la sixième édition du colloque des étudiants de premier cycle en histoire. Plus de cinquante personnes se sont présentées et six conférences, animées par des étudiants et des professeurs-chercheurs, ont eu lieu.
Cette journée ouverte à tous avait comme but d’encourager les échanges, de faire état d’aspects particuliers de la connaissance historique et de permettre aux étudiants du domaine de prendre contact avec des professionnels du milieu culturel et historique.
Plusieurs thèmes abordés
Sur le thème «Histoire des révolutions: réflexions sur le phénomène historique», les six conférences portaient sur des sujets variés et accessibles. Quatre des six présentations étaient réalisées par des étudiants de premier cycle, notamment, Raphaël Borcard, Amy Cournoyer, Nicolas Lelièvre et Sarah Lapré, et deux par des enseignants du Département d’histoire de l’UQTR, soit Laurent Turcot et Jenny Brun. Les sujets étaient si diversifiés qu’ils s’étendaient de la Révolution française en jeu vidéo jusqu’à l’évolution du féminisme au Québec par le biais d’une étude sur la pilule contraceptive.
«Nous sommes bien heureux cette année, car après seulement une conférence, nous avons atteint le nombre d’inscriptions de la journée entière de l’année dernière!» – Jason Rivest, organisateur
Outre le fait de présenter des données de recherche, la journée a permis de comprendre les enjeux de la profession d’historien. Comme le mentionne Laurent Turcot, professeur-chercheur, «l’intérêt de l’historien est de trouver des sources et ensuite de tenter de leur trouver un sens». Dans cet ordre d’idées, les avenues des études et de la recherche en histoire sont plus profondes qu’on peut le croire à priori.
«L’intérêt de l’historien est de trouver des sources et ensuite de tenter de leur trouver un sens.» Laurent Turcot – professeur
L’organisateur de l’évènement et étudiant en histoire, Jason Rivest, souligne: «nous sommes bien heureux cette année, car après seulement une conférence, nous avons atteint le nombre d’inscriptions de la journée entière de l’année dernière!» Également, Jean-François Veilleux, étudiant au deuxième cycle, a profité de l’occasion pour souligner la sortie de son livre Les Patriotes de 1837-38 en Mauricie et au Centre-du-Québec.