Assemblée générale spéciale de l’AGE UQTR: Un quorum nul pour le pétrole

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L’adoption de statuts et règlements généraux révisés était à l’ordre du jour. Photo: Marie Labrousse
L’adoption de statuts et règlements généraux révisés était à l’ordre du jour. Photo: Marie Labrousse

Le quorum a tout juste été atteint (60 personnes)  pour la deuxième assemblée générale spéciale (AGS) de l’hiver 2017, organisée par l’Association générale des étudiants de l’Université du Québec à Trois-Rivières (AGE UQTR ) le mercredi 29 mars dernier. L’ordre du jour comprenait notamment l’adoption des nouveaux statuts et règlements généraux (SRG), ainsi que trois nouvelles positions sociopolitiques. Une polémique sur la façon de décompter le quorum s’est également produite.

Comptage du quorum

Plusieurs étudiants ont contesté la validité de la dernière AG d’hiver, qui s’est déroulée le mercredi 15 février dernier. En effet, pour que le quorum soit valide, il a fallu compter la présence de la secrétaire d’assemblée, également étudiante à l’UQTR. Le président d’assemblée a tranché en déclarant la procédure valide.

Nouveaux SRG

L’AGS a adopté les statuts et règlements généraux révisés par le secrétaire général de l’AGE UQTR, Jimmy Lacourse. Ce dernier avait entamé cette révision avec l’aide d’un avocat, maître Alain Gaulin, pour s’assurer d’être en règle vis-à-vis de la loi.

Des étudiants ont proposé d’ajouter la mention de ne pas compter le presidium d’assemblée (président et secrétaire) dans le quorum. L’ajout a été voté à majorité. Cependant, la mesure n’étant pas rétroactive, cela n’invalide pas l’AGS du 15 février dernier.

L’AGE UQTR se prononce contre le développement de tout projet pétrolier ou gazier, la proposition initiale ayant été durcie par l’assemblée.

Positions sociopolitiques

Trois nouvelles positions sociopolitiques ont également été proposées par Samuel Plante, vice-président aux affaires sociopolitiques de l’AGE UQTR, et adoptées à l’unanimité par l’assemblée.

Tout d’abord, l’AGE UQTR se positionne contre la modulation des frais de scolarité en fonction du programme d’études, au motif que cela crée une inégalité entre les étudiants. Ensuite, l’AGE UQTR s’oppose à la présence majoritaire d’actrices ou d’acteurs socioéconomiques sur les conseils d’administration des universités, au motif que les personnes extérieures sont moins au fait des réalités spécifiques à l’université. Enfin, l’AGE UQTR se prononce contre le développement de tout projet pétrolier ou gazier, la proposition initiale ayant été durcie par l’assemblée.

L’adoption de ces nouvelles positions sociopolitiques ne permet pas à l’AGE UQTR d’agir directement sur ces sujets, mais lui donne une ligne directrice au cas où ils arriveraient sur le devant de la scène.

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