Du 10 au 13 avril, le Théâtre des Nouveaux Compagnon a pris d’assaut la salle Anaïs-Allard-Rousseau en représentant la pièce Porc-épic. Cette pièce, réalisée par David Paquet, questionne la possibilité d’aimer sans se blesser.
Synopsis de Porc-épic
C’est la fête à Cassandre (Florence Durand-Fernandes) aujourd’hui, et elle n’oublie pas de nous le rappeler! Tout est prêt, ou presque. Il ne lui reste toutefois qu’à trouver des invités avec qui la célébrer. Sa première rencontre est avec Noémie (Emmie Massicotte) qui vient tout juste de se séparer de Théodore (Xavier St-Onge). Malgré tout, elle a encore l’ambition de devenir mère. Pour ce qui est de Théodore, sa rupture est déjà derrière lui, tentant déjà de charmer Cassandre. Au Dépanneur chez Sylvain, Constance rencontre Suzanne (Isabelle Bédard), futurement maman et qui ressent un je-m’en-foutisme profond pour son la vie. Slyvain (Pier-Luc Marcouiller), pour sa part, couvre un traumatisme amoureux qui l’empêche de professer son amour pour Cassandre.
Cassandra nous reçoit en grand!
Avant même d’entrer dans la salle de spectacle, le hall était décoré avec une banderole avec écrit « Bonne fête Cassandre ». Une table était même placée devant l’entrée avec des programmes ayant l’allure d’une carte d’invitation pour la fête de Cassandre. Sur la table, une nappe en plastique, comme celles que nous utilisons pour les fêtes. Il n’y avait pas de doute; c’est la fête à Cassandre!
Bien que nous ayons assisté à la dernière représentation de cette pièce, tout était habilement conçu. Les décors nous plongeaient bien dans cette ambiance rétro des années 70, le tout grâce aux costumes et aux coiffures. La scène était divisée en trois parties. Il y avait un espace avec deux chaises longues et un parasol qui représentait la cour du feu couple Noémie-Théodore. Un autre décor montrait l’intérieur de la maison de Cassandre, décorée pour sa fête. Le troisième décor montrait le Dépanneur chez Sylvain qui se tournait pour devenir le Salon de coiffure chez Sylvain. Il y avait aussi un écran en haut au fond de la scène. Elle permettait d’annoncer aux spectateurs des changements de scène ou d’afficher des animations, notamment de Guilbert le canard.
Pour ce qui est des acteurs, leur jeu était impeccable, capables de transmettre fidèlement les émotions de leur personnage. Nous étions impressionnés par l’éventail d’émotions que pouvait jouer Florence Durad-Fernandes. Bien que ses émotions semblaient exagérées, cela collait parfaitement à son personnage exubérant, mais tout aussi attachant. Bien que nous ayons eu un coup de coeur pour le jeu de Cassandre, les autres acteurs étaient tout aussi bons. En somme, si cette pièce est rejouée par cette même troupe, courez vers la billetterie la plus près de chez vous!
Le symbole du porc-épic
Bien que la pièce porte le nom de cet animal, le porc-épic est rarement mentionné. Ce n’est qu’à la fin que le symbole prend tout son sens, une fois que les spectateurs ont compris les relations entre les différents personnages. Alors que Noémie et Suzanne se disputent lors de l’anniversaire de Cassandre, la fêtée brise la bisbille et exige qu’on l’écoute. Elle évoque alors le porc-épic, qu’elle compare à l’amour. Elle se questionne : est-il possible d’aimer sans se blesser, de toucher sans être piqué ?
Pour rester à l’affût des prochaines représentations de la troupe, consultez leur site web!
