Charles Beauchesne: C’est l’Histoire d’un humoriste…

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L’humoriste Charles Beauchesne a accordé au Zone Campus une entrevue où il parle de son parcours; de sa vision de l’Histoire, de la créativité et de l’humain en général; de la vie d’humoriste en période de pandémie. Il est possible d’écouter l’entièreté de l’entrevue à la fin de l’article.

Charles Beauchesne. Photo : Gracieuseté Agence Stéphane Belugou

L’humoriste explique qu’au secondaire, un enseignant en histoire l’encourage à s’exprimer devant le public. Voulant être comédien, il commence toutefois à faire du stand up dès le Cégep. Après trois tentatives, il est admis à l’École nationale de l’humour (ENH) en 2008 pour en ressortir avec un diplôme en 2010. Selon monsieur Beauchesne, il ne faut pas prendre la «formation [académique] pour une finalité». Il faut plutôt, selon lui, créer son propre univers, ses propres codes une fois la théorie acquise.

Après l’ENH, l’humoriste roule tranquillement sa bosse, mais avec une certaine difficulté à remplir les salles. C’est alors qu’en 2015 naît «Charles Beauchesne parle de la peste noire pendant 60 minutes» (spectacle qu’il a refait via une prestation en directe sur Facebook il y a quelques semaines, en pleine période de pandémie). Bien que le succès ne soit pas nécessairement immédiat en lançant le spectacle il y a cinq ans, l’émergence d’un marché web pour les humoristes de la relève sera une occasion de pousser l’alliance entre humour et histoire.

L’humour n’était pas la première option pour Charles Beauchesne.

C’est ainsi que naît Les pires moments de l’histoire, baladodiffusion produite par URBANIA. Son créateur nous a révélé qu’une troisième saison est en cours! Toutefois, il ne faut pas s’attendre, malgré un intérêt des amateur-ice-s qui est plus manifeste en période d’isolement social, à davantage d’épisodes que les autres saisons.

Apprendre de ses erreurs, et les raconter

Il faut dire qu’un épisode des Pires moments… lui demande du temps, pour notamment «donner un compte rendu le plus réaliste possible», trier l’information et trouver le moyen de la rendre intéressante, pour ne pas «épuiser» l’auditoire. Une saison complète prend l’équivalent de deux mois de travail. Il avoue que la charge est tellement considérable que s’il devait faire davantage d’épisodes en une saison, il se «gunerait dans sa douche». C’est bien sûr une manière de parler… Le chroniqueur à La Soirée est (encore) jeune nous a révélé travailler également sur un autre projet de baladodiffusion, qui devrait sortir en 2021.

«C’est dans notre nature d’être erroné.»

Charles Beauchesne

Depuis la crise liée à la COVID-19, il avoue être moins stressé et avoir retrouvé le plaisir d’écrire «sans stress de la productivité ou des échéances.» Il affirme même que la créativité n’a jamais été autant au rendez-vous!

Le contexte social doit être pour les humoristes l’opportunité de sortir d’un certain cadre, car selon ses dires, «On est en train de stagner humoristiquement». Il voit donc le contexte de confinement comme une opportunité d’insuffler de nouvelles idées, de nouveaux concepts.

Pour Charles Beauchesne, «on est défini par nos erreurs […] On s’est approprié l’erreur et on l’utilise pour évoluer […] c’est dans notre nature d’être erroné.»

Que ce soit sur les conflits humains, l’autoritarisme ou les décisions tragiques, gageons que le créateur des Pires moments… aura sous la main plusieurs possibilités de sujets intéressants pour la troisième saison…

Entrevue intégrale avec Charles Beauchesne

Entrevue avec Charles Beauchesne

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