Colloque de la relève en loisir à l’UQTR: Un porte-parole engagé

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Le porte-parole Sébastien «Biz» Fréchette avec des professionnels en loisir durant le Colloque de la relève en loisir à l'UQTR. Photo: Marie-Pierre Pruneau
Le porte-parole Sébastien «Biz» Fréchette, en compagnie du comité organisateur, soit Ann-Julie Lamarre, Marie-Christine Gervais et Sabrina Bernier à l’avant; ainsi que Charles-André Paris, Sabrina Pelletier et Marie-France Deblois à l’arrière. Photo: Marie-Pierre Pruneau

Dans le cadre du Colloque de la relève en loisir, évènement organisé par des étudiants en loisir, culture et tourisme (LCT), le porte-parole était Sébastien Fréchette, alias Biz, membre de la formation rap québécoise Loco Locass. Ce choix était évident, car c’est un ancien étudiant de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) au baccalauréat en LCT. Le Zone Campus s’est entretenu avec le rappeur qui était très heureux de revenir à l’UQTR.

En milieu de deuxième et dernière journée du colloque, Biz était très heureux d’être présent pour un évènement comme celui-ci. «Les jeunes qui ont organisé le colloque se sont botté le derrière, ils travaillent fort et sont audacieux et moi je veux les récompenser», disait-il. Plusieurs représentants d’organisations imposantes du loisir au Québec étaient présents pour donner des conférences et des ateliers aux étudiants en provenance d’un peu partout dans la province. En effet, Sport Québec, l’Association québécoise du loisir municipal (AQLM), la Corporation de développement culturel de Trois-Rivières ainsi que l’Observatoire québécois du loisir faisaient partie des organisations représentées.

Après plus de 20 ans, revenir dans l’université où il a passé cinq années de sa vie lui rappelait des souvenirs. «Ça me fait beaucoup de bien de revenir ici parce que j’ai eu des bonnes années en récréologie. Chaque coin de corridor a un souvenir et c’est touchant pour moi», se remémorait Biz. Il racontait avoir beaucoup appris au sein du programme de loisir, culture et tourisme, ayant fait une maitrise et pensé au doctorat. «Mon directeur de maitrise voulait que je poursuive au doctorat pour ensuite venir enseigner ici à l’UQTR. J’ai rencontré des professeurs plus jeunes que moi aujourd’hui, et je pourrais être avec eux», s’imaginait-il.

«Ça me fait beaucoup de bien de revenir ici parce que j’ai eu des bonnes années en récréologie. Chaque coin de corridor a un souvenir et c’est touchant pour moi», se remémorait Biz.

Il voit son rôle de porte-parole pour le colloque comme un appui aux étudiants. «Je suis comme une mascotte. On me demande de prendre des photos, d’être là pour soutenir les jeunes. D’avoir une caution de vrai monde, c’est valorisant et ça motive», expliquait-il. «J’aime beaucoup côtoyer les jeunes étudiants, ils sont optimistes et plein d’énergie, c’est l’fun à voir», disait Biz.

Le domaine du loisir fait maintenant partie de la vie de Biz, autrement. «Quand Loco Locass se fait engager dans des spectacles municipaux, c’est souvent des récréologues qui le font. Je côtoie donc plusieurs professionnels du domaine. En plus, avec mes deux enfants, nous sommes des citoyens actifs des activités de loisir de notre ville», expliquait-il. Les enjeux du milieu n’ont également pas vraiment changé du temps où il étudiait à l’UQTR. «Nos professeurs nous disaient qu’en loisir, il faut toujours essayer de faire le plus possible avec le moins de ressources, et c’est encore ça, 20 ans plus tard», expliquait-il après avoir écouté plusieurs professionnels expliquer les problématiques du domaine.

Il a aussi expliqué comment il voyait le programme dans lequel il a étudié. «C’est pas comme le droit ou la médecine, qui sont des programmes qui forment pour un métier en particulier. Le loisir, c’est comme un packsac. Ça te met ton équipement de camping sur le dos, mais ce que tu fais avec ça, c’est toi qui décides.» Son discours d’ouverture pour le colloque était aussi très inspirant pour les organisateurs et étudiants participants. «Les travailleurs en loisir sont comme le vent. On ne les voit pas, mais on voit le résultat de leurs actions. Ils sont des ingénieurs sociaux qui bâtissent des ponts entre les personnes. Étudiants en récréologie vous dites que l’avenir vous appartient. Je suis bien d’accord. Et quand je vous regarde, j’ai pleinement confiance en l’avenir.»

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