Les 24 et 25 novembre derniers avait lieu le colloque «L’Art du divertissement: pratique, performance et formation». Historiens, étudiants et professionnels d’organismes se sont donné rendez-vous afin d’offrir des communications axées sur le divertissement au Canada, du 18e siècle jusqu’à nos jours. L’évènement avait lieu au Musée québécois de culture populaire à Trois-Rivières.
Ce colloque a été mis sur pied par des gens enseignant à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) ou à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Il s’agit de Marie Beaulieu, professeure au département de danse de l’UQAM; Laurent Turcot, professeur au département des sciences humaines (section histoire) de l’UQTR et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire des loisirs et des divertissements; Peggy Roquigny, chargée de cours au département d’histoire de l’UQAM et chercheuse postdoctorale en Études québécoises (UQTR).
Le domaine des divertissements a servi de prémisse à l’intégration de diverses disciplines des sciences humaines.
Des étudiants de l’UQTR ont offert des communications. Gabriel Senneville (maîtrise en Études québécoises) est venu expliquer comment l’éclairage artificiel au 19e siècle a pu influencer la vie quotidienne des Montréalais. Mathieu Perron (doctorat en Études québécoises) a présenté les lieux de divertissement sous le Régime britannique et comment ces endroits pouvaient délimiter les différents groupes sociaux. Madame Roquigny a de son côté résumé ses travaux sur la représentation de la danse dans la littérature canadienne-française du 19e siècle.
Les diverses communications se retrouvaient dans l’un des trois grands axes suivants: la pratique ou comment comprendre les différents niveaux de représentation des divertissements; la performance, volet mettant en lumière les professionnels du domaine; la formation ou les rapports perçus par les apprenants et les formateurs.
Le colloque, gratuit pour tous, avait pour objectif de rejoindre tous les publics et ce, peu importe l’âge, le domaine professionnel ou le niveau de scolarité. Un autre des buts était de favoriser l’interdisciplinarité. Les domaines de l’histoire, de la danse, de la musique et des communications se sont côtoyés afin d’offrir au public un panorama des possibilités de discussions, de recherches et de réflexions sur les divertissements.